Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 69
Auteur: GABIOUD Fanny
Année: Janvier 2021
Titre: Appropriation pratique du référentiel du développement durable - Étude d’un nouvel instrument de planification territoriale : le Plan Climat Vaudois
Sous la direction de: Dr Caroline Lejeune
Type: Mémoire de master en durabilité
Pages: 110
Complément: 12 pages d'annexes (guide d'entretien et compléments)
Mots-clés: Développement durable / Agenda 2030 / Durabilité faible et forte / Planification territoriale / Plan climat / Appropriation de la durabilité / Analyse de politique environnementale
Résumé: Depuis la fin du 20ème siècle, le développement durable (DD) s’est affirmé comme une notion majeure pour encadrer le développement économique des sociétés humaines dans le respect des limites planétaires et de la justice sociale. Construit par la communauté internationale, il tend à se déployer à toutes les échelles et dans tous les domaines. Sous l’impulsion de l’Agenda 2030, le cadre de référence commun, les administrations nationales et locales introduisent des principes de durabilité dans leurs pratiques. Elles transposent les objectifs du développement durable dans leurs lois, plans et stratégie. Le climat représente l’un des thèmes dans lesquels les enjeux de durabilité peuvent se cristalliser. Nous avons donc choisi d’étudier de l’appropriation du DD par la Stratégie du Conseil d’État vaudois pour la protection du climat : le Plan Climat Vaudois (PCV). Ce dernier peut être décrit comme un instrument de planification territoriale du développement durable selon l’axe particulier du climat. Le but de ce mémoire est, tout d’abord, de retracer l’établissement du DD comme un référentiel d’action et d’envisager la formulation de la durabilité adoptée par les institutions internationales. Dans un second objectif, il observe comment la Suisse reprend cette définition et la diffuse dans l’administration fédérale, puis vaudoise. L’analyse du PCV s’efforce de mettre en lumière les instruments légitimant la mise à l’agenda politique de la lutte contre les changements climatiques. Elle étudie également la vision de la durabilité promue par l’administration cantonale. Une vision qui gomme les conflits en prônant l’efficacité technique et économique au détriment des enjeux sociaux.