Résumé: |
En 2012 et 2013, le peuple suisse acceptait une initiative populaire visant à réguler la construction de résidences secondaires et une loi plus restrictive concernant l’aménagement du territoire. Dans les deux cas, ces lois furent accueillies avec hostilité dans le canton du Valais où le tourisme avait pour principal modèle économique la construction et la vente de résidences secondaires ; le tout, dans des zones à bâtir surdimensionnées. Dans ce travail, nous nous sommes attachés à comprendre et analyser les changements provoqués par ces deux législations sur la gouvernance d’une commune particulièrement concernée par ces changements légaux : Nendaz. En nous basant sur la théorie des régimes urbains (Stone, 1989), nous avons observé que le régime de développement nendard en était ressorti affaibli mais n’avait pas renoncé pour autant à toutes formes de développement immobilier. |