Résumé: |
Peut-on vivre en bonne santé dans un monde malade ? Notre thématique est un peu dérivée de cette question que l’on entend assez fréquemment dans les débats. L’objectif de ce mémoire est de tenter d’expliquer en quoi le contact avec la nature en général et le vivant en particulier, assez peu présent dans notre conception moderne de la médecine, est pourtant crucial pour notre bien-être et notre santé, et potentiellement une réponse aux crises environnementales. Et, par-delà ces constats, de montrer en quoi, dans l’univers de la santé, intégrer la nature et le vivant tient de la notion traditionnelle de soin et valorise l’autonomie des individus, au contraire du système globalisé dans lequel s’inscrit la médecine occidentale. Qu’est ce que cela implique ? Et surtout quel impact potentiel sur la conscience écologique des individus ?
Le sujet est très vaste et bien entendu nous ne prétendons pas l’explorer entièrement. Néanmoins, en nous appuyant sur une littérature provenant de différentes disciplines, nous souhaitons faire des liens entre plusieurs thèmes centraux et des allers-retours entre la théorie et la pratique. Il s’agit ainsi de permettre au profane de (commencer à) comprendre la problématique dans une perspective à la fois concrète, culturelle et philosophique, au sens où les choix relatifs à notre façon de nous soigner sont intimement liés à nos rapports avec le vivant et que les deux conditionnent bien plus que notre santé physiologique, mais également la façon dont nous abordons les problèmes écologiques actuels, et donc notre capacité à les résoudre. |