| Résumé: |
Cette étude porte sur les négociations autour d’un grand ensemble multifonctionnel situé à Bâle. Le développement des centralités est aujourd’hui au cœur des politiques d’aménagement du territoire, les questions de densité, de qualité urbaine, de durabilité et de prospérité économiques doivent être conciliées dans une construction de la ville profitant à tous. Au travers d’un cadre d’analyse reposant sur la « ville négociée », ce travail s’efforce de restituer les relations et mécanismes mis en place par les multiples acteurs concernés afin de faire valoir leurs intérêts. Les investisseurs privés ayant toujours plus de poids dans la requalification urbaine, il convient de reconnaître leur rôle en tant que promoteurs et développeurs et ainsi chercher à comprendre de quelles manières ils interagissent avec les autorités et la population. Au travers du projet Klybeckplus, nous cherchons à démontrer comment la coexistence des modèles nommés « ville financiarisée » et « ville durable » est, malgré certaines limites, concevable. Bien qu’il soit possible d’entrevoir les divergences/convergences d’opinions et qu’il existe des solutions pour concilier la croissance économique et le développement durable, les instruments et stratégies nécessaires à la mise en place de ce modèle ne sont que partiellement définis et ils ne font pas toujours l’unanimité. Ce n’est qu’à l’issue du projet qu’il est possible de s’exprimer sur la pertinence de la « ville négociée », sans perde de vue que l’adoption de ce modèle doit être, au départ, approuvée par tous les intéressés. En définitive, dans un contexte où les opinions prennent de nombreuses directions, parfois contraires, le modèle de « ville négociée » ne peut qu’encourager la conciliation sans toutefois parvenir à régler définitivement la difficulté de l’incompatibilité de certaines demandes. |
Mémoire [4.6 Mo]