Résumé: |
Ce mémoire de Master a pour but d’expliquer de quelles manières les démarches participatives influencent l’acceptabilité sociale des projets de planification urbaine. Il est composé de cinq parties. La première présente l’introduction, la problématique, la question de recherche, les hypothèses et la méthodologie ; la seconde se focalise sur le cadre théorique ; la troisième traite l’étude de cas ; la quatrième concerne l’analyse des données et enfin la dernière partie est constituée par la conclusion et les limites de l’étude.
Depuis plusieurs dizaines d’années, on assiste en Suisse et dans d’autres pays à une mise en place de démarches de participation publique dans les projets de planification et d’aménagement urbain. Celle-ci se base sur des canaux d’information et d’expression de la population concernée. On retrouve ces initiatives dans une majorité des cantons et un grand nombre de communes. La ville de Lausanne et le canton de Genève ne sont pas en reste.
La mise en place de ces démarches de participation repose sur la principale volonté des autorités publiques et des promoteurs d’expliciter et de récolter les souhaits des habitants afin d’intégrer leurs attentes dans les aménagements concernant leur cadre de vie. Celle-ci s’inscrive dans la mise en place des démarches participatives permettant de valoriser davantage la participation publique telle que définie par la loi.
À travers la participation des habitants sur les plans de quartier (PA/PLQ), et plus précisément dans le contexte lausannois et genevois, un des principaux résultats est que l’appréciation des démarches participatives destinées à favoriser l’acceptabilité sociale des projets, varient selon les visions des autorités/promoteurs, des propriétaires et des habitants.
En effet, pour les autorités/promoteurs, les propriétaires et les habitants, les attentes de chacune des parties peuvent être différentes vis-à-vis d’un projet. Si pour les autorités/promoteurs, une démarche participative consiste à expliquer et intégrer les besoins des habitants dans un projet, elle est vue autrement par les propriétaires. Pour eux, une démarche participative peut amener de la lenteur dans un projet en raison de la position de certains participants (favoriser l’intérêt personnel à la place de l’intérêt collectif). Mais certains reconnaissent aussi qu’elle peut servir d’outil médiateur pour minimiser les impacts négatifs d’un projet, c’est-à-dire pour améliorer sa qualité. |