Résumé: |
Ce travail cherche des réponses à la deterritorialisation marquant la crise urbaine relevée par l’école territorialiste italienne, en questionnant un dispositif participatif lausannois spécifique : le contrat de quartier. Ce travail présente à la fois des propositions pour remédier à la crise des représentations dans l’urbanisme, en testant des méthodes visant à représenter l’essence des lieux et la relation de co-évolution entre les humains et leur milieu, ainsi qu’un questionnement autour de la mise en œuvre de la participation comme dispositif privilégié ayant trait aux valeurs portées par l’institution. Basé sur l’analyse d’un dispositif concret à l’échelle du quartier Prélaz-Valency, aux contours encore évolutifs, le présent travail vise ainsi à chercher des pistes pour améliorer les rapports entre administration et administré·e·s, pour une plus grande résilience dans les villes. S’appuyant notamment sur les travaux d’Alberto Magnaghi, cette recherche vise à réfléchir à des leviers potentiels pour tendre vers un développement local auto-soutenable. C’est alors à travers la conscience du lieu que s’articule cette réflexion portée par la mise en exergue des ressources territoriales, en vue de favoriser une gouvernance urbaine capable de redonner les possibilités aux habitant·e·s de produire le territoire, en augmentant notamment leurs capabilités. Accompagner les synergies fructueuses, à la rencontre de comportements individuels et collectifs, apparait en filigrane de ce travail, qui cherche à rendre compte du lien entre conscience du lieu et organisation collective. |