Résumé: |
La Chine présente une constellation intéressante en matière de durabilité. A l'intersection des pensées taoïste, bouddhiste et confucianiste, imprégnée d'une longue tradition tournée vers la vie intérieure, la culture de soi, le développement de vertus comme la simplicité, la frugalité et l’altruisme, cette civilisation a en elle des éléments qui vont dans le sens des solutions durables que nous recherchons.
Dans la vision chinoise classique, l'univers est un ensemble où tout est interconnecté. Des échanges permanents y créent une unité entre le ciel, la terre et l'homme, permettant le maintien et le développement de la vie. De plus, le qi, notion particulière aux traditions asiatiques, qui infuse tout et manifeste l'interdépendance des choses, peut être mis en regard des conceptions écosystémiques de la nature et des solutions globales qu'elles exigent. Sur le plan social, la primauté n’est pas donnée à l'individu mais au tao ou à la société harmonieuse, on y respecte l'ordre des choses et non la volonté individuelle.
Le Zhineng qigong, une pratique énergétique chinoise, se base sur cette vision classique. La présente recherche vise à examiner si cette méthode de culture de soi, en recherche d’harmonie, qui gomme la séparation homme-nature, peut nous aider à mieux gérer nos rapports à l’environnement et à la société. |