Résumé: |
Ce mémoire traite de la question de comment chaque fois, et dans chaque société particulière, un certain rapport à la nature est institué. Ainsi que des possibilités d'action pour altérer ce rapport. Pour ce faire, des aspects ontologiques de la philosophie de Castoriadis, en rapport avec la question des déterminations naturelles, sont avancés et présentés. En outre ce mémoire synthétise les principales conceptions théoriques, issu des réflexions de Castoriadis, sur le processus d'institution imaginaire de la société. Ceci afin de poser les bases pour discuter des conséquences théoriques des concepts d'autonomie et d'hétéronomie, dans ce qu'ils emportent quant à la considération du rapport à la nature. Ce travail propose donc, à travers une approche qui se situe au croisement entre les considérations ontologiques et politiques, de faire le sommaire d'une perspective Castoriadienne, sur la manière dont chaque société, porteuse d'un certain regard sur le monde et la nature, s'inscrit dans celui-ci chaque fois singulièrement. Ainsi que de faire l'état des lieux des possibilités, exposées dans la théorie Castoriadienne, d'agir sur ce regard et de potentiellement en changer. C'est dans cette optique là, que ce travail se termine sur l'exposition d'un certain nombre de principes, qui pourraient sous-tendre une forme de démocratie écologique. |