Résumé: |
Depuis plusieurs années, les habitants de Lausanne sont invités à cultiver des espaces publics à travers une convention avec la Ville de Lausanne. Baptisé « permis de végétaliser », cet outil permet la création de jardins de poche. L’étude explore ce phénomène de jardinage urbain à Lausanne afin de détailler son émergence, son fonctionnement, les types de jardins de poche observés et, principalement, les motivations des acteurs impliqués. Elle interroge en particulier la place de la dimension écologique dans ces discours. L’hypothèse de recherche suggère l’existence d’un décalage entre les motivations des pouvoirs publics et les motivations habitantes pour le développement de cette nature urbaine. La dimension écologique est omniprésente dans le discours de ces deux groupes d’acteurs. Toutefois, elle ne semble pas être la motivation principale pour les habitants, les résultats indiquant que la dimension sociale serait davantage représentée dans le discours de ces derniers. |