Résumé: |
Ces dernières années, on a assisté à une vague internationale de réévaluation des paysans et de l’agriculture familiale. Cette situation s’inscrit dans un contexte de distorsions environnementales, sociales et économiques causées par les politiques néolibérales en matière d’alimentation et d’agriculture, et les campagnes sont menées par des organisations internationales et des mouvements paysans. Au Japon, en revanche, il existe un débat sur les paysans et l’agriculture familiale, mené par des militants et des chercheurs, mais la question du genre n’est pas au centre du débat. Dans ce travail, je discute du type de relation qui peut être établie avec les agricultrices dans le contexte de la promotion des paysan·ne·s et de l’agriculture familiale au Japon. Sur la base d’une perspective éco-féministe, seront examinés les problèmes auxquels est confrontée l’agriculture japonaise, l’orientation de la politique agricole et la situation des agricultrices, en se référant à des documents politiques et des recherches antérieures. En conclusion, en utilisant l’autonomie comme mot clé, il est suggéré qu’il existe une possibilité que le mouvement pour la promotion de l’agriculture paysanne/familiale et les agricultrices travaillent ensemble pour créer des alternatives. |