| Cote: | 104 |
| Auteur: | ARNAUD Jerome |
| Année: | Janvier 2022 |
| Titre: | La posture politique du mouvement de la Transition : caractéristiques, originalité et critiques |
| Sous la direction de: | Dr Sophie Swaton |
| Type: | Mémoire de master en durabilité |
| Pages: | 107 |
| Complément: | 11 pages d'annexes paginées (figure en arbre logique, questionnaires et réponses, images) |
| Mots-clés: | Pic de ressources / Anthropocène / effondrement / durabilité / résilience / économie circulaire / sobriété / économie sociale et solidaire / transition / villes en Transition / mouvement de la Transition / politique / mouvements environnementalistes / mouvements écologistes / critiques / Réseau Transition Suisse Romande |
| Résumé: | Le mouvement de la Transition apparaît comme un mouvement écologiste particulier. Un des principaux caractères singuliers mis en avant par la littérature est celui de « l’apolitisme » présumé du mouvement. Mais cette affirmation est-elle correcte : quelle est la véritable position politique de la Transition ? Afin d’analyser cette question de recherche en évitant un jugement réducteur binaire énonçant si le mouvement est politique ou non, notre travail introduit une subtilité en distinguant le politique ayant trait au lieu de détermination des objets d’importance pour la collectivité et la politique décrivant l’arène pour posséder du pouvoir. Ainsi, à partir d’une revue de littérature couplée à un modeste travail de terrain, notre travail montre que le mouvement de la Transition se loge entièrement dans le politique, un politique fondé sur la notion de « résilience ». Cependant, son engagement dans la politique est plus complexe. D’un côté, le mouvement s’engage à l’échelle municipale notamment par des activités économiques durables, déclare que les militants d’opposition sont utiles et aimerait que les niveaux étatiques supérieures s’activent énergiquement ; d’un autre côté le mouvement déclare ne pas souhaiter prendre part lui-même à la politique au-delà du local et se veut lui-même le plus inclusif et apartisan possible. Cette posture politique du mouvement de la Transition le démarque des autres mouvements environnementalistes ou écologistes. En outre, ce positionnement suscite également de multiples critiques par des acteurs externes et également internes au mouvement. Les limites de notre travail se situent principalement dans l’étendue des ressources utilisées et dans un protocole de questionnaire améliorable. |