| Résumé: |
Les villes jouent un rôle important dans la lutte contre le changement climatique et l’orientation des sociétés vers la transition écologique. Cependant, elles peinent à mettre en œuvre des mesures ambitieuses pour la durabilité, du fait de contraintes légales, politiques et financières. Dans ce cadre, la participation citoyenne apparaît comme un outil prometteur pour pousser les agglomérations et les villes à se diriger vers des pratiques durables et des modes de gouvernance plus collaboratifs. En effet, à l’échelle régionale, les démarches participatives permettent d’informer la population, de connaître son opinion et de prendre des décisions plus efficaces et adaptées à la réalité du territoire. Elles mènent à la mise en œuvre de politiques publiques plus qualitatives. Cependant, la participation peine à affirmer son rôle à des échelles plus larges que de simples réaménagements de quartiers. Ce travail cherche donc à mettre en évidence les limites de l’implication de la démocratie participative dans la transition écologique, mais également ses opportunités, au travers de l’étude de deux agglomérations helvétiques de taille moyenne. L’objectif étant de montrer que les enjeux de durabilité et de transition ne sont pas, au vu des connaissances actuelles et de l’impérative nécessité de changement, suffisamment pris en compte dans les politiques des villes et agglomérations de Suisse, mais que les démarches participatives permettent d’orienter les villes vers la transition écologique. |