| Résumé: |
Nos vêtements traversent de multiples étapes avant de finir dans nos garde-robes. Les procédés productifs de l’industrie de la mode provoquent de nombreux enjeux environnementaux, tels que l’érosion des sols, le surplus d’émissions carbones, la pollution des eaux, ainsi que la pénurie des matières premières. La confection d’habit est entrée dans une ère de masse, qui va accentuer les défis de la durabilité. Aujourd’hui, la satisfaction des consommateur.rice.s est la principale motivation des entreprises de l’habillement. Ces derniers, évoluant aux rythmes des actualités, tendent à prendre conscience des changements opérés face au réchauffement climatique. De plus en plus d’outils sont mis en place pour qu’ils.elles puissent comprendre ce qu’ils.elles achètent. Les organismes de certifications sont perçus comme des solutions afin de divulguer les processus de fabrication et de réguler les dégâts de la crise climatique, au travers de normes imposées, de projets innovants, d’une documentation variée et d’une traçabilité des produits. Ce travail propose d’analyser les stratégies de contrôles établis par l’institution suisse, BioRe, afin d’améliorer les enjeux écologiques des chaînes d’approvisionnement du coton. L’objectif étant d’évaluer la pertinence des outils élaborés par BioRe.
C’est à partir des rapports et des normes documentés par l’institution, ainsi qu’avec la certification Global Organic Textile Standard (GOTS), qui est mondialement utilisée pour ses critères d’évaluation strictes, que la certification suisse va être comparée pour ce travail. Tous deux se basent sur une fibre issue du coton biologique, des étapes de transformation des vêtements exempts de produits toxiques et une régulation des émissions carbones.
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