| Résumé: |
Face à l’urgence climatique, la population mondiale et en particulier les jeunes générations, ont participé à de nombreux mouvements de contestation telle que la mobilisation de masse de la Grève du climat s’étendant dans le monde entier, la désobéissance civile exploitée par le mouvement Extinction Rebellion ou les autres actions de blocage telles que Ende Gelände en Allemagne ou la ZAD de la Colline en Suisse. Ces dernières années ont été marquées par une population manifestant un désaccord profond et par l’apparition de nouveaux acteurs dont l’enfant dans les rues. Dans le même temps, nous avons assisté à une succession d'aléas climatiques sévères ainsi qu'à des crises économiques et sanitaires avec notamment la pandémie de Covid-19 touchant une population inquiète confrontée à une réponse politique inadéquate en ce qui concerne la crise environnementale et climatique et instaurant des mesures restrictives et répressives dans le cadre de la pandémie. Les jeunes ont été très touchés et déstabilisés autant dans le marché de l’emploi, du logement, de la santé, de l’éducation et des loisirs que dans les perspectives futures de vie. Dès lors, une souffrance psychique a fortement émergé environnant une demande d’assistance psychothérapeutique. Dans ce contexte je me suis interrogée sur les motivations d’un engagement à la préservation de la nature. Faut-il éprouver une affinité profonde envers la nature ou a contrario une certaine forme de désespoir pour s’engager à la préservation de la nature? Pour répondre à ces questions, cette recherche s’intéresse dans un premier temps aux perspectives des militants XR également étudiants à l’université de Lausanne et dans un second temps, propose une typologie des manières de s’identifier à la nature ainsi qu’aux formes d’espoir. |
Mémoire [1.3 Mo]