| Résumé: |
La gestion durable des ressources et de la consommation revêt une importance cruciale pour notre coexistence dans les limites planétaires. Les différentes nations du monde tentent, au travers des différentes COP (Conference Of the Parties), de parvenir à mettre en place les mesures nécessaires afin de répondre aux engagements climatiques et objectifs de durabilité. Toutefois, les solutions proposées ne tiennent pas pleinement compte de tous les problèmes rencontrés. La mise en lumière des communs, à travers les travaux d’Elinor Ostrom (2015), offre une piste de réflexion pour la compréhension et l’adoption de mesures visant à promouvoir des modes de vie plus soutenables. Les communs, en tant que mode de gestion communautaire, nécessitent une compréhension holistique des ressources et une gestion durable de celles-ci afin de garantir la subsistance de la communauté qui la régit. L’organisation de ces communautés engendre une certaine compréhension du vivre ensemble et du savoir-vivre inculqué à ses membres, ainsi qu’une certaine proximité avec l’environnement, notions en perte de vitesse dans nos sociétés modernes. L’approche des communs est utile pour comprendre la crise socio-environnementale, de même que pour y répondre, car elle propose des valeurs et des clés de compréhension à sa communauté pour résoudre des problématiques complexes d’organisation sociétale. Le travail d’Adèle Renon (2020) sur l’analyse des communs ainsi que celui de Leïla Kebir et Frédéric Wallet (2021) mettent en avant la reconnaissance des communs, leurs valeurs et objectifs, et apportent une classification de ceux-ci. Dans ce cadre, l’analyse de la coopérative participative Le Vorace à Chavannes-près-Renens (VD) a mis en avant que cette initiative correspond à un commun au sens de projet politique de Dardot et Laval (2014). L’analyse a inclus le développement d’une grille d’analyse et d’un focus group, permettant de considérer l’aspect transformateur envers ses membres nécessaire à la transition écologique. Cette transformation se passe dans l’action collective, mais également dans les schémas de pensée individuelle. Ce travail soulève la nécessité d’une classification précise sur le sujet afin de différencier les différentes initiatives et de révéler les conditions de mise en œuvre de celles qui permettent d’actionner une transition intérieure de ses membres. |
Mémoire [1.9 Mo]