| Résumé: |
Le concours d’architecture en Suisse affiche une multiplicité de facteurs qui le rendent exceptionnel : une ouverture quasi-totale aux praticiens issus de l’étranger ainsi qu’aux jeunes études, un grand nombre de procédures lancées en rapport à la taille du pays ainsi qu’un recours prépondérant aux procédures ouvertes achèvent de faire apparaitre la Suisse comme terre propice à l’émergence de nouveaux courants et acteurs. Professionnels médiatiques comme maitres de l’ouvrage sont en accord sur ce point : le concours d’architecture suisse est un bien culturel facteur d’excellence devant être reconnu, protégé, reproduit et ce notamment pour la qualité des ouvrages qu’il serait en mesure de faire émerger. Mais quelles sont les externalités de cette exceptionnalité ? Quels sont les réseaux d’acteurs qui permettent de porter cette institution et dans quelles mesure ces derniers sont-ils en mesure de valoriser leur apport ?
L’objectif du présent travail sera d’identifier et renseigner, dans un premier temps, la hiérarchie d’acteurs-architectes qui viennent à interagir au sein du concours d’architecture ouvert. Dans un deuxième temps, le suivi des acteurs permet d’identifier les dynamiques propres à l’inclusion et à l’exclusion des praticiens au sein de cette hiérarchie. |
Mémoire [3.6 Mo]