| Résumé: |
Alors que les villes sont appelées à se renaturer pour faire face aux changements climatiques et freiner la chute dramatique de la biodiversité, tous les types de faune et flore ne sont pas les bienvenus en milieu urbain et certaines espèces peuvent être rejetées par les citadins. Le corbeau freux (Corvus frugilegus) fait partie des animaux qui suscitent de nombreuses réactions des habitants à cause des nuisances qu’il génère, notamment le bruit et les déprédations liées aux fientes. Les gestionnaires urbains doivent alors répondre à la pression sociale grandissante. Ce travail s’intéresse à la manière dont la question du corbeau freux est traitée à Lausanne et, dans une moindre mesure, à Yverdon, deux villes romandes touchées par la problématique et qui ont des approches différentes pour répondre à leurs administrés. Alors que la loi est très restrictive et que le futé corbeau freux semble s’adapter à tout dérangement, les gestionnaires se retrouvent fort empruntés pour répondre aux plaintes des citadins. Dans la situation actuelle, l’espoir est surtout que ces derniers s’habituent à la présence et aux agissements de l’oiseau, à défaut d’autre moyen de résolution du conflit. |