| Résumé: |
La ville contemporaine doit faire face à de nombreux enjeux concernant son développement urbain. Il s’agit de maîtriser l’étalement urbain et la pression foncière sur les zones périphériques en proposant des projets novateurs et durables.
Dans un même temps, les citadins expriment le besoin d’un « retour de nature en ville » qui s’illustre par le développement de pratiques agricoles urbaines, à l’image des plantages poussant aux pieds des immeubles et par une sensibilisation à l’origine et au mode de production des aliments. Ainsi, depuis une dizaine d’années, plusieurs projets urbains intégrant de l’agriculture urbaine se sont développés. De plus, l’agriculture de proximité et les circuits courts sont de plus en plus souvent mis en avant par les producteurs et les commerçants.
Dans ce mémoire, nous nous sommes intéressés à deux projets urbains, les Cherpines et les Vergers, en étudiant comment l’agriculture y est intégrée (planification, programmation, développement top down,…), ainsi que la manière dont les relations du futur quartier et de son territoire agricole sont appréhendées par les concepteurs urbains.
L’objectif de cette étude est de montrer, si le développement urbain actuel tend vers une intégration agriurbaine de l’agriculture ou un agri-washing dénotant une démarche marketing intégrant l’agriculture urbaine de par son image, vectrice de qualité et non pas dans l’objectif d’en faire une nouvelle fonction urbaine.
Les projets périurbains étudiés se développent dans une intégration agriurbaine de l’agriculture sans pour autant que celle-ci influe sur la morphologie urbaine de ceux-ci. Il est donc nécessaire d’être attentif à l’évolution de cette relation afin de ne pas déboucher sur une "tendance urbanistique" entraînant un agri-washing de l’agriculture dans les projets urbains. |