| Résumé: |
La mise en oeuvre de la politique vaudoise des pôles de développement économique est complexe et ne va pas sans difficultés. Envisagée selon divers aspects du projet urbain, cette politique s’inscrit dans l’évolution des pratiques en urbanisme qui révèle une ouverture aux acteurs. La concrétisation d’un projet urbain est fonction de son pilotage qui dépend des acteurs impliqués, de leur configuration et du moment de leur insertion. La réalisation d’un pôle de développement économique semblait a priori dépendre de la participation des agents économiques privés à la conception du projet. De la problématique de la réalisation d’un projet urbain découle celle de sa « réussite ». Relative, la vision de réussite d’un tel projet conditionne la définition d’objectifs. Ces derniers sont définis par les acteurs légitimés pour le projet à qui revient la responsabilité de leur atteinte. Le développement durable est un des objectifs fixés par la politique des pôles. Pour être durable, un pôle doit fonctionner comme un milieu innovateur et en plus répondre à une durabilité sociale et environnementale. L’étude du site de Gland-Vich met en évidence l’importance du pilotage d’un projet. Si elle révèle la nécessité de consulter les agents économiques privés dès les prémices du projet, elle démontre aussi que leur participation au collège d’experts serait inopportune. Un des objectifs fixés par le collège d’experts, celui du développement durable, apparaît clairement comme une ligne à suivre dans le cahier des charges du concours de projet d’aménagement (MEP). Si le groupe de travail a été en mesure de définir des objectifs pertinents pour un développement durable, reste à savoir s’il sera capable de s’assurer de leur atteinte par un suivi nécessaire. |