Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 965
Auteur: VARRIN Hervé
Année: Janvier 2015
Titre: Cartographie communautaire, réhabilitation in situ et sécurité de la tenure des quartiers informels à Phnom Penh au Cambodge
Sous la direction de: Prof. René Véron
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 107
Complément: 12 pages d'annexes
Mots-clés: Cartographie communautaire / sécurité de la tenure / réhabilitation in situ / bidonvilles / Phnom Penh / loi foncière cambodgienne / méthodes participatives
Résumé: En raison du boom foncier et immobilier, de la réalisation de grands projets d’infrastructures et de la cession par l’Etat de son domaine privé et public, les quartiers informels de Phnom Penh sont soumis à de fortes pressions de la part des investisseurs privés et des puissances publiques. Cette situation entraine bien souvent l’expulsion des bidonvillois vers la périphérie. Ce procédé tend alors à renforcer la vulnérabilité des populations déplacées en les éloignant de leurs réseaux socioéconomiques et en ne leur assurant pas un accès suffisant aux services urbains de base. Partant de ce contexte, cette étude met en relation, dans un premier temps, les lois foncières cambodgiennes avec les phénomènes d’éviction et de relocalisation des bidonvillois vers la périphérie. Dans un deuxième temps, cette recherche s’intéresse à l’apport de la cartographie communautaire, une méthode participative, pratiquée par une ONG locale pour améliorer les conditions de vie des bidonvilllois et permettre la réhabilitation in situ. L’objectif est alors de comprendre les apports de cette méthode sur la réhabilitation des infrastructures, la sécurisation du foncier et la cohésion sociale au sein des communautés. Il s’agit également de considérer les limites aux projets de réhabilitation et de s’intéresser au rôle de la circulaire 03, un outil légal, sur la sécurisation foncière des bidonvillois. Au final, la cartographie communautaire apparaît comme une stratégie permettant de diminuer la vulnérabilité des communautés urbaines pauvres en venant renforcer les principes coutumiers et semi formels d’occupation d’un terrain. Toutefois, cette méthode nécessite d’être conduit en partenariat avec les autorités.