Résumé: |
Le phénomène de désindustrialisation a porté à l’abandon de nombreux sites classés aujourd’hui comme friches urbaines. Ce phénomène est connu également en Suisse où 348 friches urbaines ont été recensées en 2008 et dont la surface totale correspond au territoire communal de la ville de Neuchâtel. Ces secteurs abandonnés offrent un potentiel intrinsèque pour le développement urbain durable. En effet, bien situés au centre-ville, ils offrent souvent la possibilité de « reconstruire la ville en ville », soit de densifier le tissu urbain existant en limitant l’étalement urbain des villes. Ces friches, grâce à des travaux de réhabilitation urbaine, peuvent être occupées par de nouveaux quartiers de qualité attractifs. Ceux-ci joueront le rôle de lieux attracteurs dans les années à venir afin de mettre en place le retour en ville des populations. La Chaux-de-Fonds est une ville avec un passé très fortement marqué par l’industrie horlogère qui a laissé de nombreuses traces dans son plan urbain. Une grande friche ferroviaire est présente au centre-ville, à côté de la gare principale de La Chaux-de-Fonds où un projet de régénération urbaine est en cours. L’objectif général de ce mémoire est de comprendre de quelle manière cette réhabilitation urbaine peut effectivement contribuer à la mise en place du développement durable et encourager le retour en ville des populations dans un pays comme la Suisse qui est encore très liée aux idéaux des années 70. Ces personnes traduisaient la qualité de vie avec un besoin d’espace, de confort et d’intimité facilement repérable dans la maison individuelle située dans les couronnes périurbaines des villes. |