| Résumé: |
Le programme « Ma Maison, Ma Vie » a été implémenté au Brésil en 2009 avec le but officiel de répondre à la pénurie de logements en produisant un million d’habitations dans sa première phase et deux millions dans la deuxième phase, lancée en 2011. Le programme avait aussi le but d’accélérer l’économie grâce aux effets générés par la croissance de l’industrie de la construction. En effet, le programme répond au problème de l’habitat en termes quantitatifs, mais plusieurs auteurs attirent l’attention sur les points faibles du programme, tels que la mauvaise distribution des ressources et la localisation périphérique des logements réalisés. Ainsi, ce travail s’intéresse à analyser la qualité de l’habitation sociale produite par le programme « Ma Maison, Ma Vie » à partir de deux études de cas localisées à Santa Maria, une ville moyenne du sud du Brésil. Les deux cas présentent des caractéristiques opposées, ce qui enrichit l’analyse permettant une réflexion comparative sur les situations rencontrées. Ensuite, depuis cette analyse nous proposons des pistes d’actions afin de promouvoir un développement positif des ensembles étudiés. L’analyse proposée a une double approche : une approche technique, concernant les aspects spatiaux et matériels et une approche sociale, concernant la satisfaction et l’appropriation des logements par les habitants. Pour ce faire, le travail s’inscrit dans le cadre du développement durable et s’appuie également sur une théorie sociologique de l’habitat. Finalement, cette double approche sert à mettre en relation les diverses dimensions de l’habitat et illustrer l’importance de la prise en compte d’une pluralité de facteurs lors des analyses du programme et aussi lors de la conception des projets de construction et/ou requalification des logements. |
Mémoire [21 Mo]