| Résumé: |
La pendularité est une des principales causes des nuisances liées au trafic automobile dans les villes occidentales. Depuis de quelques années, les pouvoirs publics s'accordent sur la nécessité du report modal des pendulaires et ont mis en place des politiques visant ce report.
Ce travail a pour but de déterminer l'impact de quelques solutions pour une population pendulaire presque captive de l'automobile. Le caractère périurbain de la région étudiée - La Terre-Sainte s'étend de Nyon à Versoix non-compris - lié au fort pouvoir d'achat de ses occupants rend actuellement l'usage des transports publics pour se rendre à Genève - pôle d'emploi principal - très peu compétitif, voire, pour certain, simplement impossible.
A l'aide de différents outils (données statistiques par communes, données par mailles hectométriques, sondage), on tente en premier lieu de cerner les paramètres pouvant influer sur le report modal par l'étude de la situation actuelle. Ensuite, à l'aide des mêmes outils, on évalue l'impact de différentes solutions : tout d'abord la mise en place en 1998 d'une ligne de bus traversant transversalement la région, puis la mise en service d'une troisième voie CFF entre Genève et Coppet et le nouveau concept de desserte proposé.
Enfin, on accordera une place particulière à l'étude des différents emplacements de parkings d'échange. En effet, il semble, à court et moyen terme, illusoire de compter sur un report modal sans utilisation de la voiture. La solution du ' Park and Ride ' semble donc s'imposer. Les différents projets sont examinés (parking(s) à Coppet ou dans la zone suburbaine) et une solution nouvelle (parking au Vengeron) est avancée.
En dernier lieu, on rappelle que, avant toute solution de type incitatif, seule une politique de modération du trafic volontariste peut servir de prémice à un report modal effectif. |