Résumé: |
J'ai allié dans ce mémoire une nécessité socio-géographique et une envie plus personnelle. Je m'explique : il est effectivement important d'étudier les populations déplacées, comme les immigrés, afin que la coexistence entre ethnies diverses se fassent sans trop de heurts. C'est une des raisons qui m'ont incitée à étudier l'immigration italienne et, plus précisément, la deuxième génération des Italiens dans le canton de Vaud. Mais ce n'est pas l'unique raison ; une autre motivation m'a incitée à faire ce travail. J'éprouve, en effet, un grand intérêt pour tout ce qui touche à l'Italie, puisque je suis d'origine italienne.
Pour mener à bien cette recherche, je me suis appuyée sur deux questionnaires. L'un était destiné à la première génération et le second à la deuxième génération d'Italiens. Ces deux questionnaires visaient à répondre à mes nombreuses questions et hypothèses.
En bref, il ressort de cette étude que tous les Italiens interrogés, qu'ils appartiennent à la première ou à la deuxième génération, se sentent bien intégrés en Suisse. Ce fait explique la raison pour laquelle la deuxième génération d'Italiens est attachée à la région, au bassin lémanique.
Cette bonne intégration ne signifie pas que nos Italiens de deuxième génération renoncent à leur identité italienne. Bien au contraire, ils se sentent avant tout italien. C'est ainsi qu'un fort noyau d'italianité existe. |