| Résumé: |
Récemment élue « ville Européenne de la culture », Bruxelles se prête parfaitement au « jeu » du multiculturalisme. Conséquence d'une immigration variée et massive, la présence de nombreux étrangers dans la capitale belge, dont principalement les Turcs et les Marocains, entraînent des problèmes de \"cohabitation\", voire de confrontation d'ordre \" culturel\".
De plus, sachant que les Turcs et les Marocains ont parfois des relations « tendues » avec les autres représentants ethniques de Bruxelles, il s'agit d'envisager sur un plan prospectif, sinon formellement prévoir, leur avenir dans la société bruxelloise.
Ainsi, les buts principaux de cette recherche sont :
* de cerner les véritables statuts des Turcs et des Marocains à Bruxelles,
* d'inventorier les « formes » positives et négatives de leur installation dans la capitale,
* de trouver des solutions quant à l'amélioration de leur condition de vie.
Pour pouvoir atteindre ces objectifs, il s'agira, par l'intermédiaire de quatre Parties, d'adopter une démarche progressive.
Dans un premier temps, le sujet du mémoire est introduit de manière globale et généraliste, à savoir l'immigration et le multiculturalisme. Cette première Partie permet d'exposer le véritable enjeu de l'étude, puis d'élaborer la problématique.
La seconde Partie relate brièvement l'évolution historique du nombre d'immigrés en Belgique, puis la répartition quantitative, mais également qualitative (par l'intermédiaire d'une dérive urbaine) de ces derniers dans la Région Bruxelloise. Ceci permet de comprendre la place de l'étranger et, plus spécifiquement, du Turc et du Marocain sur le territoire Bruxellois.
Dans la troisième Partie, plusieurs domaines qui concernent les Turcs et les Marocains dans leur quotidien, à savoir la politique, la religion, le travail, le logement, ainsi que la condition des femmes et des jeunes, seront évalués et interprétés. Ensuite, il s'agira d'étudier différentes interventions sociales avec la description de quelques associations, mais également des interventions politiques avec le Commissariat Royal à la Politique des Immigrés.
La dernière Partie englobe à la fois les hypothèses futures qui ont pour objectif de définir l'avenir des Turcs et des Marocains au sein de la société bruxelloise. Ces « projections » permettront, ainsi, de clôturer le travail à l'aide d'une synthèse finale. |