| Résumé: |
Les deux principaux piliers de cette étude, à savoir l'agriculture et le paysage, sont actuellement des thèmes d'importance : l'agriculture doit faire face \"entre autres choses\" à un remaniement de la législation fédérale aboutissant en 2002 qui met en question un certain nombres d'acquis, et le paysage apparaît en ce début de siècle comme le centre d'une recherche qui touche à des valeurs fondamentales telles que le cadre de vie, la protection de la nature, et la gestion durable des ressources.
L'objectif de ce travail est de montrer que dans certaines régions de montagne \"comme les hauts de Montreux\" une gestion adaptée du paysage rural est profitable à tous les acteurs en présence à long terme.
A travers l'étude de l'évolution de la législation fédérale et de l'évolution du concept de paysage, il est possible d'établir que l'exploitation du paysage par l'agriculture actuelle, contrairement à celle des années 60 à 90, tend à retrouver les fondements respectueux de l'environnement qui caractérisaient l'agriculture traditionnelle des années 30, moyennant une adaptation aux nouvelles normes législatives et une remise en question du métier d'agriculteur de montagne : de producteur de denrées alimentaires uniquement, l'agriculteur doit devenir producteur et acteur à part entière de la gestion durable du paysage.
La comparaison d'une structure agricole traditionnelle et d'une structure agricole moderne des hauts de Montreux, ainsi que des propositions de mise en valeur du paysage rural de la région permettent d'aboutir à un constat final somme toute positif et qui confirme l'hypothèse de départ; l'agriculture de montagne doit être préservée et soutenue : ses nouvelles fonctions paysagères, écologiques et touristiques sont garantes de son avenir. |