Résumé: |
Depuis l'industrialisation, les conditions de travail se sont améliorées dans le sens que les gens possèdent maintenant du temps libre et des vacances. Pendant longtemps, cette nouvelle mobilité n'a pas eu d' effets négatifs sur l'environnement, mais ces dernières années, un besoin d'agir s'est développé pour lutter contre les nuisances du trafic, surtout celui du transport individuel motorisé. Ce travail propose une analyse de trois stations touristiques sous l'angle du transport des touristes en hiver. Nous proposons un regard sur la possibilité de réduire les nuisances du transport des touristes par les autorités communales. Dans ce sens, la collaboration au niveau intercommunal, voire international, s'impose avec le rapprochement des régions transfrontalières de l'espace Mont-Blanc. Dans un premier temps, le mémoire se consacre à l'état de la recherche. Ici, nous proposons un survol sur la définition du transport touristique hivernal et sur les particularités des stations touristiques, différenciant la mobilité à l'intérieur de la station et l'accès à la station. Ensuite, nous proposons un survol de la question de la durabilité en matière de transport et le rapport avec le transport transfrontalier, car nos études de cas se situent dans un tel cadre. En ce qui concerne la problématique du choix modal nous avons analysé les modèles théoriques pour ensuite passer aux études empiriques. Le but de ce mémoire est également de dresser un bilan sur les possibilités de réduire les nuisances du transport individuel. Les trois études de cas se situent dans un cadre transfrontalier, et pour cette raison, nous portons attention à la politique des transports et à la politique transfrontalière. Nous analysons alors les études de cas en regardant le tourisme et l'évolution de ces derniers en donnant des idées d'amélioration. |