| Résumé: |
Les trois populations habitant dans la région lausannoise (habitants de la ville, pendulaires et city users) effectuent beaucoup de déplacements différents. Mais un nombre non négligeable de ces derniers ne se déroulent plus en ville, c'est-à-dire que les pendulaires et les city users ne doivent plus entrer à Lausanne pour effectuer certaines activités. En ce qui concerne les déplacements se déroulant à l'intérieur de la ville, nous constatons qu'il est important de favoriser la différenciation de ces derniers. En effet, pour certains déplacements, les TP peuvent dans une large mesure remplacer l'automobile alors que pour d'autres cela n'est pas le cas : ce sont les déplacements liés au travail effectués par les personnes ayant des heures de travail irrégulières et les professionnels dynamiques pour lesquels les TP n'arrivent pas à combler les avantages que présente l'automobile. Par rapport aux déplacements où les TP présentent plus d'avantages, un nombre important d'individus renonceraient, selon notre analyse qualitative, à la voiture, si les TL baissaient les prix et adaptaient mieux leur offre aux demandes de la population.
La politique des transports menée par la Municipalité lausannoise qui tend à diminuer le trafic individuel motorisé en ville, a suscité de multiples critiques. Par rapport aux groupes d'intérêt, nous avons constaté que ce sont les représentants de l'économie (SIC) et de la mobilité (TCS) qui se sentent fortement négligés par les collectivités publiques lausannoises alors que l'ATE qui défend l'environnement et l'écomobilité est plus contente de la politique des transports bien qu'elle ne soit pas non plus satisfaite entièrement.
En plus, le travail démontre l'importance d'intégrer les trois approches de la géographie dans le cadre d'une recherche ( Analyse quantitative, comportementale et radicale).
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