Résumé: |
Lors du Sommet de la Terre à Rio en 1992, des représentants africains demandèrent la création d'une convention, afin de lutter efficacement contre la dégradation des terres qui touche les zones arides à sèches subhumides. De cette Convention est issu le Plan d'Action National de lutte contre la désertification du Sénégal.
Après une partie introductive sur la désertification, la Convention et le Plan d'Action National, je me focalise sur ma région d'étude. Des mesures pilotes du plan d'action devraient se concrétiser sous peu dans la cuvette de Dagana.
Dans un premier temps, je tente d'identifier le contexte socio-culturel, les pratiques et les contraintes dominantes qui pourraient avoir des incidences sur l'environnement et les éventuelles mesures de lutte contre la désertification.
En m'appuyant sur une bonne connaissance de ces pratiques et contraintes inhérentes à la zone d'étude, j'entreprends ensuite de dresser la liste des dégradations physiques observées et localisées sur le terrain. Je distingue les atteintes au sol (érosion, salinisation, baisse des rendements), des atteintes à la végétation. Il s'agit également de déterminer leurs causes et de proposer des moyens de lutte.
En dernière partie du mémoire, j'analyse les mesures de lutte prioritaires prévues dans le Plan d'Action National, en fonction des dégradations, des contraintes et des enquêtes effectuées parmi la population et les associations locales. J'essaie d'estimer si ces mesures sont justifiées d'après mes observations et si elles correspondent aux attentes de la population, ce qui constitue un indicateur de leurs chances de succès. Il s'agit également de déterminer si les habitants ont été suffisamment sensibilisés et informés. En fonction des points précédents, j'essaie en dernier lieu de dresser les conditions de réussite qui devraient être réunies pour assurer le succès des mesures prévues dans la cuvette de Dagana. |