| Résumé: |
Les sociétés post-modernes sont en train de subir des profondes pressions. Nous pensons notamment à la récession économique (augmentation du chômage), à l'affaiblissement du pouvoir de l'État (montée de la droite néolibérale), aux nouvelles questions culturelles et sociales (immigration).
Toutes ces évolutions amènent celles que nous qualifions de « sociétés de consommation » vers une situation de stagnation, voire de recul social. De nos jours, nous assistons à une véritable transformation sociale. Ainsi, plusieurs catégories de population se retrouvent dans des conditions de précarité économiques et sociales. Le tissu social est désormais compromis et le recours vers les services d'aide sociale augmente sensiblement. De nouvelles « figures de la vulnérabilité sociale » apparaissent (le pauvre, le chômeur, l'étranger, l'exclu,...).
Le point de départ de ce travail est donc la question de la transformation du lien social. Nous avons l'intention de montrer quels sont les principaux facteurs qui permettent la lente recomposition du lien social. Il s'agit alors de prendre en considération la large révolution sociale qui englobe, en particulier, le lien d'association. De fait, le réseau associatif est à considérer comme la réponse la plus valable pour pallier la vulnérabilité sociale des populations occidentales.
Par la création d'associations, les sociétés civiles s'organisent par elles-mêmes et de nouvelles formes de lien social émergent. Le secteur associatif représente alors l'une des composantes déterminantes pour un développement local socialement durable. A l'intérieur de ce même secteur nous repérons le phénomène du bénévolat qui constitue le principal sujet de ce travail.
Grâce à notre recherche nous découvrirons que le bénévolat est un processus social, essentiel et actuel, garantissant la mise en place de nouveaux liens sociaux. Le bénévolat comme constructeur de la société.
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