| Résumé: |
La maîtrise du trafic pendulaire constitue un enjeu grandissant au sein des populations urbaines. Les trajets effectués en voiture pour se rendre sur le lieu de travail contribuent à l'aggravation des nuisances causées par les transports motorisés. Les embouteillages, les accidents de la route, la pollution atmosphérique et le bruit, font partie de la longue liste des atteintes à la qualité de vie et à l'environnement.
Ce mémoire propose un outil de maîtrise des déplacements pendulaires qui passe par l'implication des employeurs dans la mobilité de leur personnel. Partant du constat que la source de pollution principale des entreprises du secteur tertiaire (majoritaires dans notre économie) provient des trajets pendulaires des employés, la responsabilisation des employeurs semble justifiée.
Connu sous le nom de Plan de Mobilité, cet instrument a pour but de favoriser l'adoption de modes de déplacement alternatifs à la voiture individuelle pour effectuer les trajets domicile-travail. Les entreprises ayant choisi cette option encouragent leurs employés à utiliser, par exemple, les transports publics, le vélo, le co-voiturage ou encore les bus d'entreprise.
Une étude comparative entre plusieurs entreprises (services publics y compris) à travers l'Europe, ayant mis en place des Plans de Mobilité, a permis d'identifier trois facteurs à la source du succès d'une telle démarche. Il s'agit de la raison de la motivation pour une action envers une mobilité plus durable, de la méthode adoptée pour réaliser le Plan de Mobilité, et enfin du choix de mesures pour favoriser des modes de déplacements alternatifs.
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