Mémoires de la Faculté des Géosciences et de l'Environnement

Cote: 993
Auteur: NOÉMIE Urfer
Année: Janvier 2016
Titre: Alerte à la bombe en Ville de Genève: analyse des représentations sociales du graffiti Hip-Hop
Sous la direction de: Dr Christophe Mager
Type: Mémoire de master en géographie
Pages: 119
Complément:
Mots-clés: Graffiti Hip-Hop / représentation sociale / graffeur / territorialité / paysage / propreté
Résumé: Les murs et le mobilier urbain ont, depuis toujours, servi de médium à l’expression de l’homme. Avec le temps, la nature même du graffiti a changé et des nouvelles formes de graffs sont apparues. Parmi celles-ci, il y a les graffitis Hip-Hop. Réalisés aux sprays ou aux markers, ils représentent des signatures, dont les lettrages et la couleur sont travaillés suivant des degrés d’intensités différentes. Nés aux Etats-Unis, ils ont rapidement été visibles dans la majorité des villes du monde, dont Genève. La cité de Calvin a même la réputation d’être le support d’une scène graffiti riche et variée. Pourtant, pour les autorités de la ville, les services de la voirie, et les propriétaires privés, les graffitis Hip-Hop sont un cauchemar. L’incompréhension des graffs, le manque apparent de rationalité, la saleté qu’ils constituent et le non-respect de la propriété privée et publique entraînent, vis-à-vis d’eux, des réactions de colère et d’indignation. Dans ce travail, il sera alors question d’examiner les différentes représentations sociales en lien avec les graffs Hip-Hop en Ville de Genève. Plus spécifiquement, il s’agira de se demander qui sont les graffeurs, quels sont leurs lieux d’expressions, quelles sont les représentations sociales qui les amènent à graffer, et quelles sont les conséquences du graff sur l’action politique ?