| Résumé: |
L'impact du tourisme sur son cadre d'accueil est une problématique récurrente depuis les années 1970, qui fait l'objet de nombreux débats d'opinions au sein des régions touristiques. Le canton du Valais, exemple type d'un développement intensif du tourisme alpin, n'échappe pas à cette question, remise aujourd'hui au devant de la scène médiatique.
Dans ce mémoire, nous privilégions une approche centrée sur la relation entre l'élément le plus tangible du système touristique - l'hébergement - et l'utilisation du sol ; une relation complexe, souvent conflictuelle, qui ne se résume pas à la seule contribution de l'hébergement à la progression de l'urbanisation. Et pourtant, en Valais, un tiers des surfaces d'habitat et d'infrastructures est destiné à une utilisation touristique. La principale responsable de ce phénomène est la parahôtellerie, mode d'hébergement le plus extensif, qui exerce son monopole dans la capacité d'accueil valaisanne.
Les tendances actuelles du tourisme (croissance des résidences secondaires, diminution des lits loués, déclin de l'hôtellerie, occupation annuelle en baisse et saisonnalité accrue), mises en évidence au terme d'un diagnostic au niveau cantonal, ne vont pas dans le sens d'une utilisation plus mesurée et rationnelle de la ressource sol. Au contraire, l'accent mis sur le développement des résidences secondaires, surtout dans le Valais romand, met en péril à long terme la stabilité de l'industrie touristique et l'équilibre des communes de montagnes.
Les outils institutionnels à disposition des collectivités publiques pour gérer le développement touristique, notamment l'aménagement du territoire, ne suffisent pas à renverser la tendance. C'est pourquoi, nous terminons notre travail par une étude prospective de la planification cantonale.
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Mémoire [4.2 Mo]