| Résumé: |
La pendularité inscrite dans l'évolution socio-économique de ces 50 dernières années se traduit aujourd'hui par d'importants flux de véhicules, qui encombrent le trafic routier urbain et occupent une surface de stationnement conséquente. La maîtrise de la mobilité en milieu urbain implique de favoriser les solutions basées sur le report modal, permettant de rééquilibrer la part des transports individuels et des transports publics, dans un usage plus rationnel des moyens de transports. Notre travail considère les conditions d'implantation d'équipements P+R (ou parcs relais, parkings d'échange) dans la périphérie de la commune de Montreux, et soulève la question du potentiel qu'ils représentent, en terme de nombre de véhicules soustraits à la circulation. Nous avons mis en évidence des conditions géographiques, financières et structurelles favorables à l'implantation des P+R. La question du nombre de véhicules escomptables est complexe. Sur la base d'un extrait des données du recensement fédéral de la population 2000, nous sommes parvenus à quantifier le volume des flux de trafic générés par les pendulaires externes travaillant dans la commune, et sa répartition selon les itinéraires d'accès au centre-ville. L'étude des composants matériels et politiques du système P+R, et la comparaison des performances des transports publics par rapport à la voiture, nous ont permis de calculer des prédictions de la fréquentation des P+R. Nous observons plusieurs scenarii de développement possibles. Nous terminons par quelques suggestions concrètes à l'attention des autorités planificatrice qui, selon nous, permettraient de soutenir au mieux l'implantation et le développement des P+R montreusiens. |