| Résumé: |
La partie théorique de ce travail présente la situation de la marche à pied en Suisse et à Lausanne, ainsi qu'un état de la recherche sur le lien entre la pratique de la marche à pied et l'environnement construit.
La partie empirique, dans un premier temps, présente la méthode utilisée pour choisir deux quartiers lausannois, qui s'opposent du point de vue de l'environnement construit, mais qui ont un profil socio-démographique similaire. On y présente également un inventaire de certaines caractéristiques de l'environnement construit (présence de commerces et services, lignes de transport public, etc.) des deux quartiers choisis. Dans un deuxième temps sont exposés les résultats de l'enquête réalisée in situ dans les deux quartiers, auprès des usagers et des non usagers de la marche à pied. Cette enquête s'est focalisée sur la pratique modale, ainsi que sur les perceptions et les besoins en matière d'environnement construit, en ce qui concerne les déplacements pédestres utilitaires (achats et services). Une part modale de la marche à pied plus importante a été constatée chez les personnes interrogées dans le quartier de Sous-Gare/Ouchy, quartier qui présente une densité, une mixité fonctionnelle et une connectivité fortes. De plus, les personnes interrogées dans cette zone ont un jugement plus positif du quartier par rapport à la marche à pied. Un élément important qui incite les piétons à vouloir marcher est la proximité. Les éléments les plus appréciés, sur le trajet effectué à pied, sont le fait de voir du monde et la présence de verdure, tandis que les éléments les plus dérangeants sont le trafic et ses nuisances.
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