| Résumé: |
Ce travail tente de mettre en lumière la mesure dans laquelle les représentations positives de la gestion communautaire de l’eau dans les quartiers périphériques de la ville de Cochabamba (représentations du milieu alternatif et universitaire sur place, mais également de l’Union Européenne) correspondent à un réel potentiel de ce modèle communautaire en milieu urbain, et dans quelle mesure il relève plutôt d’une idéologie.
Il constitue une étude de cas dans un contexte urbain caractérisé par une rareté relative de l’eau, dans lequel seul 52% de la population a accès au service public de l’eau, avec comme première population déficitaire de ce service les quartiers périphériques pauvres de la ville.
A travers une approche évaluative de l’un des comités d’eau (qui constitue une association ascendante et totalement autogérée), les points forts et les points faibles de ce modèle sont mis en exergue, tant sur les questions de capacités techniques, financières et administratives des comités, que sur les questions liées au niveau d’adhésion des membres aux objectifs du comité, et de l’équité de la redistribution de l’eau.
Les règles, valeurs et normes du comité, ainsi que son fonctionnement sont décrits et analysés : constituent-ils des outils qui visent à favoriser un véritable contrôle social, à minimiser les pertes d’eau, et à générer une gestion équitable au sein du comité? Et le fonctionnement effectif du comité correspond-il aux objectifs visés ?
Telles sont les principales questions posées dans ce mémoire.
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