| Résumé: |
Après les sécheresses et les famines qui ont frappé le Sahel dans les années 70, des Plans Nationaux de Lutte Contre la Désertification sont mis en place. L’évaluation des premiers projets aboutit à un constat d’échec attribué à une implication insuffisante des populations locales. La Conférence de Rio (1992) et la Convention internationale de lutte contre la désertification (1994) génèrent une nouvelle approche introduisant la notion de «développement durable». Les nouveaux projets doivent dès lors intégrer la société civile.
Ce travail, basé sur un stage de 3 mois au Ministère de l’Environnement du Burkina Faso, cherche à savoir comment sont appliquées ces nouvelles politiques de développement en matière d’environnement. Sont - elles capables d’atteindre leur objectif principal: améliorer les conditions de vie des populations.
Il semble que le système actuel qui régit l’aide au développement empêche un travail de fond avec des résultats durables. Les institutions de l’Etat utilisent un discours alarmiste qui n’est pas corroboré par les études scientifiques. Les programmes de développement restent en décalage avec la réalité quotidienne des gens et de leur environnement, souvent méconnue.
L’utilisation du concept de « développement durable » a le mérite d’apporter des solutions locales grâce au travail des ONG. Ces efforts sont cependant minés par les politiques nationales libérales perpétuant les inégalités sociales. Ces politiques portent une grande responsabilité dans la crise mondiales des prix alimentaires, subie de plein fouet par le Burkina Faso.
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Mémoire [5.5 Mo]