| Résumé: |
Avec le développement du tourisme urbain, les villes tentent de se rendre attractives auprès des touristes et de ses habitants afin d’offrir une bonne qualité de vie. Lausanne dispose de quatre piliers définis par le marketing urbain : L’olympisme, les hautes Ecoles, la culture et le développement durable. La culture lausannoise, caractérisée par ses hautes institutions chorégraphiques (Béjart Ballet Lausanne, Prix de Lausanne : concours pour jeunes danseurs) est un atout important pour la ville. En effet, ces éléments apportent une renommée à la ville et attirent un public, venu, pour la majorité, d’une région éloignée. Lausanne se démarque ainsi des autres villes Helvétiques grâce à cet art. Dans ses diverses actions, aussi bien politiques que touristiques, Lausanne soutient et valorise la danse. Faisant de cet art, une originalité Lausannoise.
Parallèlement à cela, nous nous posons la question de savoir si les lausannois s’identifient à cet élément culturel, autant que les municipaux et les responsables du tourisme. Mais la danse, pour les lausannois, n’est pas significative de leur ville. En fait, peu d’entre eux se sentent concernés par la danse. Ils se trouvent, de plus, faire partie d’une catégorie bien spécifique de la population : des femmes, de plus de 45 ans, ayant des capitaux culturels élevés, et une formation supérieure. En d’autre terme, le public de la danse est élitiste.
Ainsi la danse, présente depuis bien des années à Lausanne, tend à être impliquée plus au niveau touristique qu’auprès de ses habitants, malgré les nombreux efforts fait par la municipalité et les institutions elles-même.
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