Le projet vise à renforcer la résilience sociale des habitants des Sundarbans en Inde et au Bangladesh, qui sont exposés à de multiples risques climatiques et autres.
Les habitants du delta du Gange-Brahmapoutre-Meghna situés à proximité de la forêt de mangroves des Sundarbans sont fortement exposés à de multiples risques, notamment les cyclones, la salinisation des sols, les pandémies et la marginalisation socio-économique. Bien que l'exposition à des aléas ait renforcé la résilience locale et les connaissances nécessaires pour habiter ce système socio-écologique particulier, le changement climatique et les interventions de l'État représentent des défis permanents pour les communautés locales.
Le projet vise à comprendre les récits et les interprétations pluriels du "paysage des risques" des Sundarbans et leur construction par des acteurs étatiques et non-gouvernementaux et par divers membres des communautés locales. Il cherche à soutenir les pratiques locales adaptées qui renforcent la résilience sociale. A cet effet, nous entreprenons en collaboration transdisciplinaires avec des communautés locales à travers les frontières politiques des Sundarbans des expériences de pisciculture dans les eaux intérieures et d'agriculture intégrée.
Alors que l'approche conventionnelle de l'adaptation au changement climatique dans les Sundarbans repose sur des solutions techniques proposé par des experts de l'extérieur et sur la « relocalisation gérée » des communautés, nos expériences de "laboratoire vivant" s'appuient sur des pratiques adaptatives locales existantes dans le but de renforcer la résilience sociale, de réduire les risques multiples et d'offrir des alternatives à l'émigration forcée ainsi que « gérée ».