Domaines de recherche
Théorie monétaire et macroéconomie de la durabilité
Comment la façon dont nous émettons et faisons circuler la monnaie dans l'économie aide-t-elle ou, au contraire, sabote-t-elle nos efforts en direction de la durabilité?
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Modes de vie durables et économie existentielle
Comment notre recherche d’un sens de l’existence rend-elle nos manières de dépenser, de consommer, d’épargner et d’investir plus ou moins durables ?
Comment nos inquiétudes face à la finitude et à la fragilité, voire à la mortalité, ainsi que notre recherche d’un sens de l’existence, influencent-elles nos manières de dépenser, de consommer, d’épargner et d’investir ? Des pratiques de durabilité telles que la sobriété volontaire, le downshifting, l’économie collaborative ou les monnaies à intérêt négatif peuvent-elles se généraliser si ce qui continue de structurer nos échanges économiques est la compétition et l’angoisse de perdre et d’échouer ? Les figures désormais habituelles d’homo oeconomicus et d’homo sociologicus sont-elles encore, l’une comme l’autre – et aussi antagonistes soient-elles par ailleurs – pertinentes pour saisir le nouveau rapport entre l’humain et l’univers dont nous avons besoin ? L’anthropologie économique, si elle veut garder une pertinence face aux actuels défis environnementaux, ne doit-elle pas d’urgence entrer en contact avec la philosophie et la psychologie existentielles ? Des politiques économiques et sociales plus sensibles aux vécus existentiels des acteurs sociaux pourraient-elles améliorer l’efficacité de mesures techniques comme la fiscalité écologique, l’investissement boursier vert ou la captation et la valorisation du carbone atmosphérique – et des êtres humains mieux réconciliés avec leur finitude existentielle ne pourraient-ils pas dépasser le capitalisme vert et construire des alternatives économiques plus fortement durables ?
Convivialisme et permacircularité : Vers une société authentiquement durable
Quelles pratiques culturelles nouvelles et quelles réformes institutionnelles introduire afin de hâter l'émergence d'un société authentiquement durable, c'est-à-dire conviviale et permacirculaire?
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Culture de la durabilité et savoirs indigènes
Dans notre quête d'une culture à la fois conviviale et permacirculaire, que pouvons-nous et devons-nous apprendre des savoirs écologiques, métaphysiques et anthropologiques des cultures indigènes?
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Racines culturelles de la non-durabilité aux Etats-Unis
Rendre la planète durable demande de comprendre la non-durabilité des U.S.A. Comment a-t-elle émergé de la culture britannique des XVIIe et XVIIIe siècles ?
Les Etats-Unis restent aujourd’hui encore le pays le moins durable de la planète, en particulier pour ce qui est de la consommation d’énergie par tête, mais en termes d’empreinte écologique plus généralement. En même temps, la culture nord-américaine de consommation, de mobilité, d’habitation et d’urbanisation apparaît toujours comme le modèle à émuler dans le reste du monde, et notamment parmi les couches sociales les plus aisées des économies émergentes et en développement. Rendre la planète durable requerra donc de comprendre les racines profondes de la non-durabilité des U.S.A. Comment ces traits culturels ont-ils émergé – par continuation et/ou par rupture – du rapport à la nature et aux biens matériels caractérisant la culture britannique des XVIIe et XVIIIe siècles ? En quoi la Révolution industrielle en Grande-Bretagne au XIXe siècle a-t-elle renforcé la non-durabilité de l’American way of life ? Une « mentalité de la frontière » solidement ancrée et un rapport spécifiquement nord-américain à l’espace géographique ont-ils contribué à un modèle de non-durabilité propre aux Etats-Unis ? Les mouvements économiques alternatifs qui se développent actuellement aux U.S.A., au cœur même du capitalisme et de ses dysfonctionnements, permettent-ils d’entrevoir les ressorts d’une nouvelle culture américaine de la durabilité – porteuse, à son tour, d’un potentiel de diffusion planétaire ?