Bienvenue

Menu

Partez à la (re)découverte de Lausanne avec votre GéoGuide!

La Faculté des géosciences et de l'environnement de l'Université de Lausanne partage ses sujets de recherche et vous propose de découvrir la ville sous un nouveau regard: Les quartiers changent et se développent, les rivières disparues refont surface, le glacier du Rhône fait pousser des bananes, les toits de Lausanne se trouvent dans l'eau du Léman...

Partez à la recherche des postes qui se cachent le long du parcours entre Sauvabelin et le campus de l'UNIL. Les 30 postes illustrés traitent de nombreux sujets.

Partez à la recherche des postes qui se cachent le long du parcours entre Sauvabelin et le campus de l'UNIL. Les 30 postes illustrés traitent de nombreux sujets et vous pourrez tester vos connaissances avec de petits Quiz.

Vous pouvez vous rendre à la carte pour connaître la localisation des postes et suivre ainsi l'itinéraire.

Aller à la carte !

Vous trouverez plus de détails pratiques et une aide à l'utilisation dans l'onglet "Autres".

Bonne route!

Carte

Menu

Les Postes

Menu

Vous n'avez pas encore commencé l'exploration du sentier.
Lorsque vous aurez visité les postes, ils apparaîtront ici dans une liste.

Les Score

Menu

Vous devez être en mode aventure pour afficher votre score.

Les Thèmes

Menu

Autres

Menu

Un problème? Nous avons ce qu'il faut

Aide

Navigation

Les 5 onglets de la barre vous permettent d'accéder au différents contenus de l'application. Lorsque vous séléctionnez un onglet spécifique vous disposez de nouvelles possibilités de navigation listées ci-dessous:

Les 6 onglets de la barre vous permettent d'accéder au différents contenus de l'application. Lorsque vous séléctionnez un onglet spécifique vous disposez de nouvelles possibilités de navigation listées ci-dessous:

Onglet "Bienvenue"

Cet onglet vous donne une brève description du contenu de l'application et du contexte dans lequel elle a été conçue.

Onglet "Carte"

Cet onglet affiche une carte interactive du parcours et des postes. Vous disposez des fonctions suivantes:

Affichage des Postes: Les Postes s'affichent directement sur la carte. En tapant sur l'icone d'un poste vous pouvez accéder à son contenu

Affichage des Postes: Les Postes ne s'affichent pas directement. Seul les postes que vous avez découvert au fil de la marche s'affichent sur la carte. Les les postes se signalent automatiquement lorsque vous arrivez à proximité. En tapant sur l'icone d'un poste vous pouvez accéder à son contenu

Géo-localisation: Si vous avez autorisé l'application à localiser votre appareil mobile, votre position s'affiche sur la carte sous la forme d'un cercle bleu.

Zoom: A l'aide des icones + ou - en haut à gauche de l'écran vous pouvez augmenter ou diminuer la taille de la carte.

Défilement de la carte: En maintenant un doigt sur la carte vous pouvez la faire défiler

Onglet "Postes"

Grâce à cet onglet vous avez un accès direct au contenu des postes sans devoir passer par la carte. Il vous suffit de sélectionner le nom d'un poste pour accéder à son contenu.

Grâce à cet onglet vous avez un accès direct au contenu des postes que vous avez déjà trouvé sans devoir passer par la carte. Il vous suffit de sélectionner le nom d'un poste pour accéder à son contenu. Depuis le poste vous pouvez accéder au Quiz. Ce dernier vous ramènera ensuite à la carte.

Onglet "Score"

Cet onglet vous permet d'avoir une vue d'ensemble des réponses données aux différents Quiz. Vous pouvez également contrôler votre score total.

Onglet "Thèmes"

Cet onglet vous donne des informations supplémentaires sur les différents thèmes traités à travers les postes. Vous pouvez également accéder au contenu des différents postes qui sont cette fois-ci classés par thème

Cet onglet vous donne des informations supplémentaires sur les différents thèmes traités à travers les postes. Vous pouvez également accéder au contenu des différents postes que vous avez découverts qui sont, cette fois-ci, classés par thème

Onglet "Autres"

C'est l'onglet sur lequel vous vous trouvez actuellement et qui vous donne toutes les informations nécessaires sur l'utilisation, la configuration ainsi que les auteurs de l'application. Si toutefois certaines de vos questions sont restées sans réponses vous pouvez toujours nous contacter par e-mail à l'adresse lucien.grangier@unil.ch

Crédits

Cette application est basée sur le contenu du GéoGuide Lausanne. Créé pour les 10 ans de la Faculté des géosciences et de l'environnement en collabaration avec le bureau Relief.

Conception technique: Lucien Grangier et Christian Kaiser

Bureau Relief: bureau-relief.ch

Feedback

Nous serions ravis d'avoir votre opinion, vos propositions, votre retour si quelque chose ne fonctionnait pas comme attendu. Contactez-nous simplement par e-mail à l'adresse lucien.grangier@unil.ch

Retour

 

Relief et Géologie - Eau et Climat


Les formes du relief et les formations géologiques sont liées au rôle de l'eau et du climat. Leur histoire se déroule sur des temps longs, bien au-delà d'une génération humaine.

Découvrez ici comment les glaciers réagissent aux changements climatiques et comment s'est formé le relief si particulier de Lausanne.


Liste des postes en lien avec le thème:

Vous n'avez pas encore commencé l'exploration du sentier.
Lorsque vous aurez visité les postes, ils apparaîtront ici dans une liste.

Retour

 

Homme et Société - Eau et Climat


L'eau et l'air pur sont essentiels à la vie. Les activités humaines ne sont cependant pas sans conséquences sur ces précieuses ressources.

Peut-on lutter contre la pollution de l'air? Comment l'homme utilise-t-il et prend-il soin de l'eau en ville?


Liste des postes avec une partie en lien avec le thème:

Vous n'avez pas encore commencé l'exploration du sentier.
Lorsque vous aurez visité les postes, ils apparaîtront ici dans une liste.

Retour

 

Relief et Géologie - Homme et Société


Les roches et les formes du relief accompagnent discrètement notre quotidien: dans les murs de nos maisons, dans les rues presque toujours en pente de Lausanne ou dans le paysage de l'on admire.

Voyez comment l'homme n'a de cesse d'aménager le relief naturel pour faciliter les transports et le développement de la ville.


Liste des postes avec une partie en lien avec le thème:

Vous n'avez pas encore commencé l'exploration du sentier.
Lorsque vous aurez visité les postes, ils apparaîtront ici dans une liste.

La Tour de Sauvabelin

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Changer de point de vue pour voir notre monde autrement...

ANIMATION HERE

Du sommet de la tour de Sauvabelin, bâtie sur l'un des grands réservoirs d'eau potable de la ville, on peut contempler Lausanne et ses environs: des bois du Jorat aux rives du Léman, du Jura aux Alpes en passant par Lavaux. Observez les panneaux pour retrouver dans le paysage les lieux connus et inconnus...En savoir plus

  

Documentaire La tour de Sauvabelin – couleur bois à commander aux Archives de la Ville de Lausanne.

Au cours de cette balade, nous vous proposerons souvent de changer de point de vue pour regarder les choses avec les yeux d'un chercheur en géosciences. La ville se met à vivre, les rivières font surface, le sous-sol des places révèle des mystères, le glacier du Rhône construit des collines, les toits de Lausanne se retrouvent dans l'eau du Léman... Des sujets passionnants et surprenants qui dévoileront quelques-uns des liens cachés entre le climat, les activités humaines et le relief naturel.

La Tour de Sauvabelin

< Retour Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

Le Lac de Sauvabelin

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Le lac de nos souvenirs d’enfance qui n’existait pas il y a 125 ans!

Des générations d'enfants lausannois se souviennent de balades dominicales autour du lac de Sauvabelin, ce bout de nature à deux pas de la ville où l’on peut nourrir des animaux. Pourtant, le lac n’est pas si naturel que ça! Il a en effet été créé en 1888 par la Société de développement de la Ville de Lausanne qui voulait aménager un lieu de villégiature offrant la possibilité de se détendre et de faire du canotage. L’eau du lac provient des sources – naturelles – situées dans la forêt de Sauvabelin. La création du lac de Sauvabelin est donc le fruit de la volonté humaine et de conditions naturelles favorables. En savoir plus

© Musée historique de Lausanne, tous droits réservés

  

Informations sur Sauvabelin sur le site des Parcs et promenades de la Ville de Lausanne

Le Lac de Sauvabelin

< Retour Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

La Cascade du Flon

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Ne confondez pas les cascades aménagées par les glaciers et affinées par l’eau et celles créées par la main de l’homme!

Observez attentivement le lit du cours d’eau et ses cascades. Certaines sont naturelles. Elles sont dues à l’alternance de roches sableuses, épaisses et massives et de roches argileuses, plus fines et moins résistantes. Au cours des deux derniers millions d’années, les glaciers qui ont recouvert plusieurs fois Lausanne ont creusé différemment les roches dures et celles qui sont plus tendres. Lors de la fonte des glaces, les rivières ont poursuivi le travail des glaciers. Ce sont les couches sableuses (les bancs de grès) qui ont le mieux résisté à l’assaut de la glace et des cours d’eau. Aujourd’hui, l’érosion est devenue bien moins active : le ruisseau du Flon descend ces marches d’escalier en cascades.

Photo: © Bureau Relief 2013

La rivière saute la couche solide de grès (orange) et creuse au dessous de la couche tendre de marne (vert). Peu à peu, la couche de grès s'effrite et la cascade recule

L’homme a pris ensuite le relais pour aménager le lit du Flon et créer de petites cascades à l’aide de blocs de pierres afin de diminuer la vitesse du courant lors des orages.

La Cascade du Flon

Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

La Dérivation du Flon

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Lausanne utilise ses cours d'eau comme égouts!

Il fut un temps où les cours d'eau de Lausanne comme le Flon et la Louve étaient des égouts à part entière. Véritables cloaques, ils traversaient la ville en accueillant sur leur passage les déchets liquides et solides des artisans et habitants avant de se jeter dans le Léman.

Ces conditions perdurent du Moyen-Age jusqu'au XIXe siècle. Les autorités commencent alors à se préoccuper sérieusement des maladies et épidémies qui sévissent depuis longtemps parmi les habitants des quartiers défavorisés situés au bord des cours d'eau.

Par mesure d'hygiène et d'assainissement, des travaux de voûtage du Flon (entre 1873 et 1960) et de la Louve (entre 1812 et 1840) sont entrepris. Ces cours d'eau pollués coulent dès lors en sous-sol et n’incommodent plus les habitants. Depuis, le système de récolte des eaux usées continue d’emprunter le tracé naturel des anciens cours d’eau de Lausanne, mais il a connu bien des améliorations. En 1996 en particulier, le Flon a été dérivé ici en direction de la Vuachère afin d'éviter une trop grande dilution des eaux usées des égouts par les eaux claires de la rivière. Dix ans plus tard, la Louve a vu elle aussi ses eaux détournées et directement restituées au lac Léman, améliorant encore d'avantage l'efficacité du système d'épuration.

© Bureau Relief 2013

La Dérivation du Flon

Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

La Paroi de molasse

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Entre bancs de sable et amas boueux, attention où vous posez les pieds!

Les arbres courbés et penchés qui se retenaient aux berges du Flon nous signalaient déjà sur le chemin le phénomène : les talus boueux au-dessus du chemin glissent lentement en direction de la rivière. L’alternance entre les roches dures (sable) et les roches tendres (argile) qui composent la molasse grise de Lausanne rend ce terrain bien fragile...

Fermez maintenant les yeux et imaginez le paysage dans lequel se sont formées ces différentes roches. Arrachés aux Alpes, il y a de cela environ 25 millions d’années et transportés par des rivières sur des centaines de kilomètres, les grains de sables se sont déposés et sédimentés pour former une roche relativement dure mais friable : le grès. Les couches en mouvement sont quant à elles formées de roches composées d'argile : les marnes. Au contact de l’eau, les marnes deviennent « visqueuses » et sont souvent à l’origine des glissements de terrain.

© O. Heer 1864

La Paroi de molasse

Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

La Place du Vallon

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Bienvenue à Lausanne-les-Bains! L'histoire mouvementée d'un quartier les pieds dans l'eau.

ANIMATION HERE

Niché au fond de la vallée du Flon – d'où son nom – le quartier du Vallon a changé plusieurs fois de visage aux cours des siècles. Au XVIIIe siècle, c'est son heure de gloire: la haute société s'y rend pour y «prendre les eaux» dans des bains thermaux (situés à l'emplacement du n°12) alimentés par une source ferrugineuse recommandée par les médecins. Le vallon est orné d'une promenade plantée d'arbres et d'un pavillon des bains. Au tournant du XXe siècle, tout cela disparaît. Le quartier attire cependant toujours les touristes qui, de 1899 à 1948, pouvaient monter jusqu'au tout nouveau lac de Sauvabelin grâce à un funiculaire dont la gare de départ subsiste.

© Musée historique de Lausanne, tous droits reservées

Trois différents visages du Vallon: les anciens bains thermaux

© Musée historique de Lausanne, tous droits reservées

Trois différents visages du Vallon: le funiculaire

© Musée historique de Lausanne, tous droits reservées

Trois différents visages du Vallon: les populaires bains Haldimand

Mais au début du XXe siècle, le quartier, devenu industriel, se distingue surtout par son insalubrité. Pour améliorer l'hygiène, on crée les Bains et Buanderie Haldimand, destinés cette fois à la population ouvrière qui ne dispose pas d'eau courante. Ces bains sont alimentés par une eau sans minéralisation particulière, la source ferrugineuse ayant été perdue. La construction en 1958 de l'usine d'incinération du Vallon, à 200 mètres d'ici, n'améliore de loin pas l'image du quartier. Durant ces dernières années, le Vallon a aussi accueilli divers squats et une part de la scène alternative lausannoise.

Aujourd'hui, l'ancienne usine d'incinération a été remplacée par celle de Tridel, laissant le quartier respirer. Cette disparition laisse de la place pour imaginer un nouvel avenir au quartier. Les habitants sont consultés et participent à la définition des projets d'aménagement... Peut-être que l'on verra un jour des bains réapparaître dans ce quartier si changeant!En savoir plus

  

Plus d'informations sur le projet de requalification du quartier du Vallon sur le site du Service d'urbanisme de la Ville de Lausanne

La Place du Vallon

Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

Le Tunnel de la Barre

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

La ceinture Pichard, ou comment défier le relief lausannois.

Tout cycliste s'aventurant à Lausanne sait que le relief de cette ville est tout sauf plat. C'était plus encore le cas lorsque les vallons du Flon et de la Louve n'étaient pas encore comblés et que l'éperon de la Barre constituait un obstacle difficile à franchir.

Pour mieux se déplacer à Lausanne, le premier ingénieur cantonal vaudois, Adrien Pichard, élabore un concept de circulation: la «ceinture Pichard». La construction de cette ceinture routière (1836-1860) neutralise en grande partie la topographie lausannoise.

C. Duboux 2001 in Lausanne, un lieu, un bourg, une ville

Le tunnel creusé à travers la molasse de la Barre facilite grandement le passage entre la vallée du Flon et celle de la Louve.

C. Duboux 2001 in Lausanne, un lieu, un bourg, une ville | modifiée par © Bureau Relief 2013

Le tunnel creusé à travers la molasse de la Barre facilite grandement le passage entre la vallée du Flon et celle de la Louve.

Au nord de la ville, le tunnel de la Barre, long de 56 mètres, relie les profonds vallons du Flon et de la Louve à l’endroit où ces deux cours d’eau se rapprochent et marquent un resserrement avant de circonscrire la colline de la Cité. Le vallon du Flon est traversé grâce à la construction magistrale du Grand Pont, qui constitua longtemps l'une des principales attractions touristiques de Lausanne.

Au début du XXe siècle la ceinture Pichard est complétée par d'autres ouvrages comme les ponts Chauderon (1904-1905) et Bessières (1908-1910). Les conditions de circulation ainsi nettement améliorées favorisent le développement de la ville.

Le Tunnel de la Barre

Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

La Place de la Cathédrale

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Des constructions locales et durables et une matière première vivante.

Locales? Oui! Les matériaux de construction de la plupart des édifices de la Cité proviennent des carrières de molasse lausannoise exploitées par le passé autour du vieux bourg et des vallées du Flon et de la Louve. Durables? Oui, mais sensibles à la pluie et à la pollution. Les bâtiments en molasse nécessitent des travaux d’entretien et de restauration réguliers. Voyez-vous quelques-uns de ces blocs rongés chimiquement par l'air et l'humidité?

© Bureau Relief 2013

La molasse – une des roches utilisée pour la construction des bâtiments et des trottoires de la Cité

© Bureau Relief 2013

Le calcaire – une des roches utilisée pour la construction des bâtiments et des trottoires de la Cité

© Bureau Relief 2013

Le gneiss – une des roches utilisée pour la construction des bâtiments et des trottoires de la Cité

© Bureau Relief 2013

La molasse – une des roches utilisée pour la construction des bâtiments et des trottoires de la Cité

© Bureau Relief 2013

Le calcaire – une des roches utilisée pour la construction des bâtiments et des trottoires de la Cité

© Bureau Relief 2013

Le gneiss – une des roches utilisée pour la construction des bâtiments et des trottoires de la Cité

La molasse, mais aussi d'autres roches comme le calcaire, utilisé par exemple pour les marches d'escalier, contiennent les restes fossiles d'animaux et de végétaux d’espèces tropicales. Ouvrez l’œil! Ces témoins sont parfois visibles sur les façades des murs de la Cité. Ils racontent une histoire climatique tropicale bien différente de celle d’aujourd’hui.

La Place de la Cathédrale

Menu

Question

La molasse est une roche que l'on retrouve souvent dans les constructions anciennes. Pourtant elle est très sensible...

Le rôle de l'eau météorique (pluie, ruissellement) en fonction de l'exposition est remarquable lorsque l'on examine les dégradations sur une façade ou une statue. Il est facile de montrer que le cheminement des eaux détermine la nature et l'intensité des altérations superficielles. La pierre est plus ou moins attaquée par les eaux qui dissolvent ses constituants les plus solubles, dont la calcite (0.02 gramme par litre). Aucun dépôt ne peut se fixer sur ces surfaces qui sont en quelque sorte lavées par les pluies. Dans les zones abritées la vapeur d’eau des brumes et brouillards ou les eaux de condensation peuvent mouiller épisodiquement la pierre. Les particules atmosphériques se fixent sur les surfaces et sont cimentées par des cristallisations de sels, en particulier le gypse (sulfate de calcium hydraté de formule CaSO4, 2 H2O), formés en grande partie par interaction de l'eau et des polluants gazeux atmosphériques (SO2, NOx) avec la pierre.

source: www.asso-medistone.org


Prochain Poste!

La Place de la Riponne

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

La valse des pelleteuses: combler et creuser le vallon de la Louve.

Au cours du XIXe siècle, la ville de Lausanne manque cruellement d'espace pour se développer. Les vallons de la Louve et du Flon qui, jusqu'ici, étaient utile à la défense de la ville, sont devenus un frein à son développement. Les autorités décident alors de combler les vallons pour enterrer les cours d'eau pollués (voir Arrêt 4) et de créer des espaces publics.

© Musée historique de Lausanne, tous droits réservés

Le voûtage du Flon permet la création de la place Pépinet et de la rue Centrale. La place de la Riponne, elle, est issue du voûtage de la Louve et du comblement de son vallon (1812-1840). A l'interface entre la ville et la campagne, la place de la Riponne abrite à cette époque le marché aux chevaux et une partie du marché artisanal.

Avec la création de la place de la Riponne, l’histoire du vallon de la Louve n’est cependant pas terminée. En 1976, des pelleteuses creusent la place et mettent le vallon temporairement à ciel ouvert pour permettre la construction du parking souterrain de la Riponne. Trente ans plus tard, les pelleteuses sont de retour: une partie de la place de la Riponne est de nouveau excavée dans le cadre de la construction du M2, Métro de Lausanne qui relie depuis 2008 Ouchy à Epalinges. À quand les prochains travaux?

© www.notrehistoire.ch | licence: CC BY-NC-ND

La Place de la Riponne

Menu

Question

Si vous avez été attentif, vous avez remarqué que le Palais de Rumine n'apparaît pas sur la peinture d'époque (1842). Oui, oui, regardez! Normal, il n'avait pas encore été construit! A votre avis, de quand date l'inauguration du Palais de Rumine?

En 1871, Gabriel de Rumine (1841-1871), aristocrate d’origine russe et Lausannois de par sa mère, lègue à la Ville de Lausanne la somme de 1'500'000 francs pour la construction d’un édifice d’utilité publique. La Ville décide alors de bâtir une nouvelle université au pied de la colline de la Cité et organise en 1889 un concours architectural remporté par le Lyonnais Gaspard André. Le style de la renaissance florentine, allusion au berceau de l’humanisme universaliste, arboré par le palais découle de ses ambitions encyclopédiques: service général de l’Académie, aula, sociétés savantes, faculté technique, bibliothèque et pas moins de cinq musées sont hébergés sur le site. Colonnes monumentales, pergolas, loggias et campaniles étagent ainsi l’édifice inauguré en 1906. Le corps central articule deux ailes latérales et abrite un dispositif distributif hautement élaboré comprenant notamment un escalier principal monumentalisé par un effet de trompe-l’œil, un atrium avec bassin, un réseau de galeries et de rampes superposées. Le Palais de Rumine accueille aujourd’hui encore les musées cantonaux des beaux-arts, de géologie, de zoologie, d’archéologie et d’histoire, le Musée monétaire cantonal ainsi que la Bibliothèque cantonale et universitaire. [source www.lausanne.ch]


Prochain Poste!

La Louve souterraine

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Découvrez l'un des cours d'eau enterré de Lausanne

Entre 1812 et 1840, des travaux de voûtage et de comblement ont fait disparaître la Louve du paysage urbain. Pour l'apercevoir, il faut se rendre dans le parking souterrain de la Riponne (entrée depuis la station de métro) où un regard permet de l'observer sur un petit tronçon. Selon les conditions météorologiques, vous apercevez un petit ruisseau ou un cours d'eau turbulent.

Une station de mesure installée sur la Louve permet de visualiser son débit, c'est-à-dire la quantité d'eau qui s'écoule en une seconde en un point donné de la rivière. Le débit de la Louve est fortement influencé par les travaux d'aménagements et les effets de l'urbanisation. Par rapport à un cours d'eau similaire à l'état naturel, les pics de débit des crues de la Louve sont beaucoup plus accentués (voir figure). Cet effet est dû à l'imperméabilisation des surfaces construites qui empêchent en grande partie l'infiltration des eaux de pluies. Ces dernières vont directement rejoindre le cours d'eau au lieu d'être retenues dans le sol.

Des travaux ont aussi été entrepris pour dériver les eaux claires de la Louve jusqu'au déversoir situé sous la Vallée de la Jeunesse. La Louve se trouve ainsi privée d'une part de son eau, ce qui réduit surtout les pics de débit. Ce que vous observez depuis le regard n'est que le résidu de la Louve qui, autrefois, traversait la ville à ciel ouvert.

La Louve souterraine

Menu

Question

Est-ce que vous avez bien regardé la vidéo? Le débit moyen de la Louve est de 47 l/s, ce qui représente un volume d'eau annuel de combien de m3?

Alors... calculons... 47 litres en 1 seconde, 2'820 litres en 1 minute, 169'200 litres en 1 heure, 4'060'800 litres en un jour et finalement 1'482'192'000 litres en 1 an. Comme 1m3 équivaut à 1000 litres nous arrivons à 1'482'192 m3, soit pour faire simple, 1'500'000 m3. Vous aviez trouvé? Comme ce n'est pas évient de se représenter un tel volume d'eau, sachez que c'est l'équivalent de 400 piscines olympiques! Ah...! Dit comme ça, ça ne fait plus beaucoup!


Prochain Poste!

La Place St Laurent

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Un fragile équilibre, hérité de l'époque glaciaire, est rompu par le creusement du métro... et voilà qu'une place s'effondre!

Mardi 22 février 2005, grosse surprise sur le chantier du creusement du métro m2: comme dans un sablier, eau, sable et gravats s'écoulent à travers le «plafond» du tunnel et laissent à la surface un gros trou. Que s'est-il passé? Pour mieux comprendre, remontons quelque 25’000 ans en arrière...En savoir plus

© Bureau Relief 2013

A cette époque, le glacier du Rhône recouvre une grande partie de la région. Sur sa bordure, les cailloux et rochers transportés depuis les Alpes par la glace s'entassent et créent une moraine. Cette crête de matériaux meubles joue le rôle d’un barrage. Derrière, là où se trouve aujourd'hui Saint-Laurent, un lac se forme.

© Bureau Relief 2013

Peu à peu, ce lac se remplit de sable, devient un marais, puis finit par s'assécher. Les Lausannois trouveront ce replat bien pratique pour y construire l'église Saint-Laurent, la place et tous les bâtiments qui l'entourent.

© Bureau Relief 2013

Mais les dépôts du lac et du marais ne sont pas de la pierre: ils ressemblent plutôt à du sable gorgé d'eau. Le chantier du tunnel du métro, en perçant le fond de l'ancien lac, a rompu l'équilibre. Une partie de ce qui se trouvait au-dessus s'est effondré.

© Bureau Relief 2013

A cette époque, le glacier du Rhône recouvre une grande partie de la région. Sur sa bordure, les cailloux et rochers transportés depuis les Alpes par la glace s'entassent et créent une moraine. Cette crête de matériaux meubles joue le rôle d’un barrage. Derrière, là où se trouve aujourd'hui Saint-Laurent, un lac se forme.

© Bureau Relief 2013

Peu à peu, ce lac se remplit de sable, devient un marais, puis finit par s'assécher. Les Lausannois trouveront ce replat bien pratique pour y construire l'église Saint-Laurent, la place et tous les bâtiments qui l'entourent.

© Bureau Relief 2013

Mais les dépôts du lac et du marais ne sont pas de la pierre: ils ressemblent plutôt à du sable gorgé d'eau. Le chantier du tunnel du métro, en perçant le fond de l'ancien lac, a rompu l'équilibre. Une partie de ce qui se trouvait au-dessus s'est effondré.

Aujourd'hui, la place a retrouvé sa solidité, mais le sous-sol de Lausanne réserve encore bien des surprises!

La Place St Laurent

Menu

Question

A votre avis, quel était le volume des matériaux qui se sont éffondrés dans le tunnel?

C'est environ 500m3 d'eau et de terre qui se sont retrouvés dans le tube du tunnel. Cela représente quand même 10 camions benne!


Prochain Poste!

La Place Pépinet

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Pouvez-vous imaginer que deux rivières se rejoignent ici, juste sous vos pieds?

Les rues et les bâtiments cachent aujourd'hui la nature de cet endroit. Pourtant, plusieurs indices nous permettent de reconstituer le tableau. La rue Centrale, devant vous, a été créée en comblant la vallée du Flon qui s'écoule aujourd'hui en sous-sol, dans une galerie. Observez, à gauche, comme la ligne des maisons tourne en suivant les versants de l'ancienne vallée qui descend en pente douce vers vous. La rivière continue à votre droite et passe sous les arches du Grand-Pont. Nous la retrouverons plus tard.

© Bureau Relief 2013

© L. Grangier – IGD 2016

Après avoir traversé la Riponne, la Louve descend la rue... de la Louve bien sûr! Elle se jette dans le Flon juste sous vos pieds, sous la place Pépinet. C'est ainsi que la colline de la Cité, avec la cathédrale, se trouvait autrefois presque entièrement entourée d'eau, comme une île au cœur de la ville. Comme partout où deux rivières se rejoignent, le lieu était très humide. La place de la Palud, toute proche, nous le rappelle: son nom veut dire «Place du Marais».

La Place Pépinet

Menu

Question

Quelle photo représente la place Pépinet?

Dans l'ordre de gauche à droite et de haut en bas: Place St.-François (1845), Rue de l'Ale (1900-1906), Place Pépinet (1860), Place Centrale et Place Pépinet (1892)

© Musée Historique de Lausanne


Prochain Poste!

La Passerelle du Flon, milieu

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Du ballet des marchandises aux bals des étudiants.

La nuit, la vie dans le quartier du Flon bat son plein. De nombreux bars et lieux de sortie nocturne caractérisent aujourd'hui cet endroit qui, autrefois, était un lieu de transit pour les marchandises.

Depuis sa création à la fin du XIXe siècle par comblement du vallon du Flon, le quartier homonyme est très dynamique. Zone industrielle d'abord, le quartier du Flon comprend un port franc et une gare de marchandise. Les biens acheminés par la «ficelle» (l’ancien métro) reliant le Flon à la gare ferroviaire et au port d'Ouchy transitent dans les entrepôts qui fleurissent dans la zone.

© Musée historique de Lausanne, photo A. Kern

Des activités artisanales, créatives et récréatives prennent le relais à partir de l'après-guerre, lorsque les entrepôts perdent progressivement leur fonction. Après une période plutôt tranquille durant laquelle le site se dégrade, la ville cherche à réhabiliter le quartier du Flon en adoptant le plan partiel d'affectation (PPA) en 1999. Les travaux entrepris depuis vont progressivement transformer le quartier en un site où infrastructures de transport (m1, m2, LEB), grands commerces, loisirs et administrations se côtoient et où des bâtiments anciens se mêlent aux reconstructions.En savoir plus

© Flickr-jhm0284

Deux wagons du Lausanne-Ouchy devant un entrepôt (1968).

© L. Grangier – IGD 2016

Aujourd'hui le bâtiment n'existe plus.

© mxbchr – Flickr | licence: CC BY-NC

La voie du chariot (1974).

© L. Grangier – IGD 2016

La rue aujourd'hui avec ses boutiques et son mobilier urbain.

© Flon.ch

Vue du Flon et de la tour Bel-Air.

© L. Grangier – IGD 2016

Vue du Flon et de la tour Bel-Air.

© source inconnue

La gare du Flon, fin 19è siècle.

© L. Grangier – IGD 2016

La gare des métros M1 et M2 aujourd'hui.

  

Pour en savoir plus sur: Le Quartier du Flon, Le site de la ville de Lausanne

La Passerelle du Flon, milieu

Menu

Question

Le Flon était à l'origine un vallon au fond duquel coulait une rivière. Voûter cette dernière et combler le vallon à l'aval du Grand-Pont a dû nécessiter d'énormes quantités de gravats. À votre avis, d'où proviennent-ils?

La famille Mercier, propriétaire des terrains du Flon était également à l'origine du projet du funiculaire entre Ouchy et le Flon. Ils profitèrent donc des matériaux d'excavation des tunnels du funiculaire pour combler le vallon.


Prochain Poste!

La Passerelle du Flon, sud

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

En faisant un grand virage, une route nous rappelle comment le cours des rivières a été bouleversé... il y a 25'000 ans.

Le Flon, caché en sous-sol, descend la rue Centrale, passe sous le Grand-Pont et arrive sur la place de l'Europe. La route principale suit tout le long le tracé du cours d'eau. Mais que se passe-t-il? Juste après les arches du pont, la route (et le Flon en dessous d'elle) tourne brusquement avant de continuer tout droit à travers le quartier du Flon. Sauriez-vous expliquer ce changement de direction?

© Bureau Relief 2013

Normalement, lorsque la pente est forte, comme à Lausanne, les rivières s'écoulent sans détour: le Flon aurait dû prendre le même chemin que le métro, direct jusqu'à Ouchy. Quelle force l'a-t-il détourné du droit chemin? C’est le glacier du Rhône qui, il y a 25'000 ans occupait la cuvette du Léman. Le climat était alors plus froid de 8 degrés environ qu’à l’heure actuelle. Le glacier à laissé ici de côté une imposante moraine, l'actuelle colline de Montbenon que rejoint cette passerelle. Le Flon a été obligé de longer cet obstacle en direction de l'ouest. Ce n'est qu'à Vidy qu'il pourra enfin retrouver le Léman, mais ceci est une autre histoire...

La Passerelle du Flon, sud

Menu

Question

Le Grand-Pont a été construit avant le voûtage du Flon, ce qui veut dire que le pont était plus haut qu'actuellement. Aujourd'hui il ne reste qu'une série d'arches. À votre avis, combien de séries d'arches sont enterrées sous la place?

Le Grand-Pont comptait initialement 2 séries d'arches et mesurait 25m de haut pour 175m de long. Lors du comblement de la vallée du Flon, la première série d'arches est enfouie et la hauteur du pont passe de 25m à 13m.


Prochain Poste!

L'Esplanade de Montbenon

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Dans la famille des moraines de Lausanne, qui est la plus vieille? Un petit jeu pour découvrir que les glaciers ne tiennent pas longtemps en place...

En se déplaçant, tous les glaciers transportent d'innombrables fragments de roches arrachés au fond et aux bords des vallées ou éboulés sur la glace. Ces matériaux rocheux peuvent être plus petits qu'un grain de sable... ou aussi gros qu'une maison!

Quand le climat est favorable – froid, humide – le glacier progresse vers l'aval, emportant avec lui de très nombreux morceaux de roche. S'il se forme autant de glace en montagne qu'il n'en fond en plaine, le glacier cesse alors de progresser: la glace continue de couler vers l'aval, mais le front du glacier reste à la même place durant plusieurs années. Les morceaux de roche, toujours transportés par la glace, s'empilent tous au même endroit dans la plaine. C'est ainsi qu'à chaque arrêt du glacier se crée à sa hauteur une moraine, comme celle de Montbenon.

© Bureau Relief 2013

Mais le climat change sans cesse. Si les températures augmentent beaucoup, le glacier fond, devient plus petit et recule. S'il fait à nouveau plus froid, il refera du sur place et construira une autre moraine. S’il fait beaucoup plus froid, le glacier se remettra à grossir et son front progressera vers l’aval.

© L. Grangier – IGD 2016

Pas évident de se représenter un glacier ici! Le paysage aurait peut-être pu ressembler à ça!

Allez jusqu'au bord de l'esplanade, face au lac (là où se trouvait le glacier du Rhône). Vous voyez un peu plus bas la colline de Montriond, couverte de forêt, qui dépasse des bâtiments: c'est une autre moraine! A votre avis, est-elle plus jeune ou plus vieille que celle de Montbenon?

L'Esplanade de Montbenon

Menu

Question

C'est une excellent question! Est-ce la moraine de Montriond est plus jeune ou plus vieille que celle de Montbenon?

Elle est plus jeune! En reculant en direction du lac, le glacier a déposé la moraine de Montbenon, puis la moraine de Montriond. Regardez encore une fois le schéma!


Prochain Poste!

Le Pont Chauderon

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Qui vient d'abord: la gare ou le quartier?

Au milieu du XIXe siècle, le développement du chemin de fer gagne Lausanne et il faut choisir l'emplacement de la gare. Va-t-on l'installer dans le vallon du Flon aux abords de la ville? Sur les quais d'Ouchy pour leur proximité avec le port?

Ce sera finalement un lieu intermédiaire qui sera choisi, sur un replat naturel au lieu dit «en Mornex» qu’une gare en cul de sac sera construite en 1856 pour accueillir les trains en provenance de Bussigny. Elle se situe alors hors de la ville, entourée de prés, de vignes et de jardins.

© Musée historique de Lausanne, tous droits réservés

Cette petite gare se développe rapidement avec l'ouverture de la ligne du Simplon en 1861 et de la ligne Lausanne-Berne en 1863 pour devenir l’important noeud ferroviaire que l’on connaît aujourd’hui. En même temps, la ville s'étend vers le lac et de nouveaux quartiers recouvrent peu à peu toute la pente jusqu’à Ouchy: la gare de Lausanne se trouve au centre de la nouvelle agglomération.

Mais la position favorable du vallon du Flon n’est pas oubliée par les constructeurs de chemin de fer: la gare de Sébeillon, un peu à l’ouest d’ici, est mise en service en 1927. Entre 1954 et 1979, elle est reliée aux entrepôts du quartier du Flon par une voie de 980 mètres passant sous le pont Chauderon.

NOTE: si vous êtes un peu fatigués, vous pouvez aller du poste 16 au poste 17 en prenant le métro M1, direction Renens-gare, jusqu'à l'arrêt Malley.

Le Pont Chauderon

Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

L'Avenue de Provence

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Pour protéger vos poumons, retenez votre souffle... ou renoncez à votre voiture!

Les véhicules à moteur sont une des causes principales de la pollution de l'air. Les pots d'échappement laissent s'échapper, entre autres, du dioxyde d'azote (NO2) et des poussières microscopiques appelées particules fines. Ces deux types de polluants causent des problèmes pour l'environnement et pour la santé des habitants qui respirent cet air jour et nuit. C'est surtout en ville, le long des routes très fréquentées, que la pollution est la plus élevée.

© J.-M. Fallot | modifié par Bureau Relief 2013 | données OFEV 1991-2012

Pour protéger la population, la Confédération a fixé des limites à ne pas dépasser et pris de nombreuses mesures pour limiter la pollution due au trafic, aux chauffages et aux industries. Elle a, par exemple, introduit l’utilisation de filtres (les catalyseurs) et l’obligation d’effectuer des tests anti-pollution pour tous les véhicules.

Ces mesures se sont montrées efficaces: depuis 1991, la pollution en NO2 baisse. Mais depuis 2005, mauvaise surprise: la pollution ne diminue plus. Aujourd'hui, elle reste toujours supérieure aux limites autorisées! L'effet des nouvelles mesures pour la protection de la qualité de l'air est malheureusement annulé par l'augmentation constante du trafic.

L'Avenue de Provence

Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

Le Chemin de l'Usine à Gaz

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Malley: la transformation d’une vaste friche industrielle en quartier durable

Vous vous baladez dans un quartier en pleine transformation. Regardez bien autour de vous: d'ici quelques années, Malley-Centre et toute la plaine de Malley vont progressivement se métamorphoser.

© SDIM 2011 | modifié par Bureau Relief 2013

Le schéma directeur intercommunal de Malley (SDIM) prévoit de transformer la vaste friche industrielle en une nouvelle portion de ville à la pointe du respect du développement durable. Au carrefour des communes de Lausanne, Prilly et Renens, la plaine de Malley est parfaitement reliée aux transports en commun (halte CFF Prilly-Malley et ligne de tram t1 qui sera ouverte en 2018) et dispose d’une surface de 83 hectares pour accueillir à terme plus de 10'000 emplois et 8'400 habitants. La reconversion du tissus urbain existant, la création d’espaces publics conviviaux et le respect de l’environnement (espaces verts, mobilité douce, société à 2000 Watts) forment les lignes directrices pour le développement de cinq nouveaux quartiers. Dans quelques années vous travaillerez peut-être dans le futur quartier Strip, passerez votre temps libre à Censuy, ferez vos courses à Malley-Centre ou habiterez le quartier du Chêne ou du Martinet...En savoir plus

  

Pour en savoir plus sur: l'Ouest Lausannois

Le Chemin de l'Usine à Gaz

Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

Le Chemin de la Prairie

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Le retour d'une vieille connaissance: le tramway

Supprimé pour des raisons de coûts d'entretien trop élevés et des vitesses de circulation jugées insuffisantes, le tramway va faire sa réapparition dans la capitale vaudoise après une cinquantaine d'années d'absence. Le quartier de Malley-Centre va en effet accueillir d'ici 2018 l'un des arrêts du nouveau tramway reliant dans un premier temps la gare de Renens au Flon.

© Bureau Relief 2013 | source TL

La construction de cette nouvelle ligne (t1) s'insère dans la politique de développement d'axes forts desservant les secteurs stratégiques de développement et d'urbanisation de l'agglomération Lausanne-Morges afin de faire face à l'augmentation constante des habitants et des emplois. Le nouveau réseau permet un transport public urbain performant avec des lignes de tramway et des lignes de bus à haut niveau de service offrant une meilleure vitesse d'exploitation et une bonne régularité de desserte.

Grâce à une série d’aménagements urbains qui entoureront le futur tracé, la réapparition du tram va non seulement changer le visage de Lausanne, mais également certains comportements de mobilité des ses habitants.

Le Chemin de la Prairie

Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

La Vallée de la Jeunesse

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Une histoire qui finit bien... après avoir affert à Lausanne un de ses plus beau replats, la rivière du Flon traverse le mur qui l'emprisonnait et peut enfin rejoindre le Léman!

A partir de la Place de l'Europe, toute proche du quartier du Flon, la rivière du même nom s'est retrouvée bloquée par la grande moraine de Montbenon. Trop difficile pour elle de rejoindre le lac. Elle tourne donc vers l'ouest et longe Montbenon à la recherche d'un passage. En chemin, elle rencontre un autre cours d'eau, le Galicien. Tous le deux, toujours coincés par la moraine, forment un grand lac à Malley.

© Bureau Relief 2013 | fond Google Earth

Vue de la vallée de la Jeunesse depuis le sud-ouest.

© Bureau Relief 2013 | fond Google Earth

En bleu, l'emplacement approximatif du lac alimenté par le Flon et le Galicien. Souligné d'un trait orange, la crête de moraine de Montbenon qui faisait barrage jusqu'à ce qu'elle soit traversée par le Flon à la hauteur de la Vallée de la Jeunesse.

Au fil du temps la moraine s'érode et s'affaiblit. L'eau du lac de Malley pousse à l'arrière et tente de traverser. Et un jour, ça y est! La moraine cède et l'eau s'écoule bruyamment vers le Léman: la Vallée de la Jeunesse est née. Le Flon et le Galicien ont enfin trouvé leur chemin. Le lac vidé de son eau laisse une grande plaine, qui sera bien pratique plus tard pour construire le quartier de Malley, des zones industrielles et la ligne de train CFF.En savoir plus

  

Informations sur la Vallée de la Jeunesse sur le site des Parcs et promenades de la ville de Lausanne

La Vallée de la Jeunesse

Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

Le déversoir d'orage

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Lorsqu'il pleut sur Lausanne, la ville est nettoyée... mais le Léman pollué.

Lorsque la pluie tombe sur Lausanne, une grande partie de l'eau est dirigée vers les connduites de ruissellement et le déversoires d'orage. Ce système permet de séparer les eaux claires (eaux de pluie, eaux de surface) des eaux usées (après utilisation domestique ou industrielle) pour diminuer la quantité de l'eau devant être traitée à la station d'épuration et d'ainsi augmenter son rendement.

© Bureau Relief 2013

Cependant, les eaux claires peuvent transporter des substances indésirables qui ne seront pas traitées et qui rejoignent directement les eaux du Léman. C'est par exemple le cas des métaux lourds, des hydrocarbures et des chlorures. Une étude a montré qu'à Lausanne, 250 kg de couivre s'écoulent annuellement dans le Lémanpar les déversoires d'orage, dont 75% provient des toitures et des caténaires des trolleybus. Le cuivre est dissous dans l'eau et se sédimente dans la baie de Vidy où il peut représenter un risque pour les organismes vivant au fond de l'eau. Des études sont en cours pour proposer des solutions aptes à réduire l'apport de cuivre dans la baie de Vidy et protéger ainsi l'écosystème.En savoir plus

  

Références: Chèvre N., Guignard C., Rossi L., Pfeifer H.-R., Bader H.-P., Scheidegger R. Substance flow analysis as a tool for urban water management: the case of copper in Lausanne, Switzerland. Water Science and Technology 63, pp. 1341-1348, 2011.

Le déversoir d'orage

Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

Le giratoir de la Maladière

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Métro – Boulot – Dodo

Vous vous trouvez à proximité du giratoir de la Maladière. Prenez un moment pour observer les voitures qui empruntes ce giratoire, noeud de circulation important de la ville de Luasanne puisqu'il relie la ville à l'autoroute Lausanne - Genève. Combien de personnes comptez-vous en moyenne par voiture?

Selon le jour de la semaine et l'heure de votre observation, ée taux d'occupation (nombre de passagers par véhicule) varie considérablement. Il est particulièrement bas lors des déplacements pendulaires aux heures de pointes (7h15 - 8h45 et 17h - 18h30) les jours de semaine et plus important entre 14h30 et 16h00 ou le week-end, lorsque des déplacements familiaux ou de loisir sont plus nombreux.

© OFS/ARE 2005 | modifié par Bureau Relief 2013

Le faible remplissage des véhicules lors des heures de pointe génére de nombreux problèmes comme la congestion des routes et la pollution atmoshpérique. Pour lutter contre ces problèmes, vous pouvez emprunter les transports en commun et pratiquer le covoiturage. Pensez-y lors de votre prochain déplacement!

Le giratoir de la Maladière

Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

Le stade Pierre de Coubertain

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Du foot et du beach volley à la place de la nage et de la pêche

Là où le sportif d'aujourd'hui joue au football ou au beach volley, le sportif d'hier pouvait faire de la natation. Le rivage du Léman entre Ouchy et Vidy a radicalement changé ces dernières années: en tout, 220'000 m2 de nouveaux terrains ont été créés artificiellement! Ces importants travaux de comblement ont été réalisés en vue de l'exposition nationale suisse qui s'est déroulée à Lausanne en 1964 (Expo 64). Lors de l'Expo 64, les nouveaux terrains accueillent de nombreux bâtiments et attractions et jusqu'à 100'00 visiteurs par jour. À la fin de l'exposition nationale, la zone est réaménagée pour créer des espaces de détente et des infrastructures pour les Lausannois.En savoir plus

  

Liens:
Histoire de l'Expo 64 sur le site de la ville de Lausanne
Diaporama sur l'Expo 64
Archives sonores sur l'Expo 64

Le stade Pierre de Coubertain

Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

Les ruines de Vidy

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Que fait un port à 3 mètres au dessus du niveau du lac... et à 250 mètres du rivage?

A Vidy, on trouve les vestiges d'une bourgade gallo-romaine nommée Lousonna (aujourd'hui Lausanne). À cette époque, la bourgade comptait 1500 à 2000 habitants exerçant pour l'essentiel les métiers de marchand, pêcheur ou artisan. On reconnaît les ruines d'une basilique, d'un temple et d'autres bâtiments ainsi que les restes... d'anciens quais! En effet, entre le Ier siècle avant J.-C. et le IVe siècle après, Lousonna était bel et bien implantée au bord du Lemannus (aujourd'hui Léman). Le niveau di lac était trois mètres plus haut qu'actuellement et les rives du lac se trouvaient alors dans une toute autre position par rapport à leir emplacement actuel.

© P. André | Musée romain de Lausanne-Vidy

Reconstruction de Lousonna au IIe siècle après J.-C. (selon P. André)

© P. André | Musée romain de Lausanne-Vidy

Au centre du cercle rouge, on retrouve la rampe du débarcadère que l'on peut toujours voir aujourd'hui à Vidy.

Les vestiges de l'ancien port ne sont cependant pas les seuls indices indiquant la position du rivage à l'époque gallo-romaine. À plusieurs endroits sur le pourtour du Léman, le paysage a gardé le souvenir d'anciens niveaux du lac que les géoscientifiques appellent "terrasses lacustres". Ce sont des surfaces planes allongées parrallèlement à la rive et plus ou moins larges qui se terminent à l'aval par un talus en pente raide.En savoir plus

  

Description de l'agglomération gallo-romaine sur le site du musée de Vidy

Les ruines de Vidy

Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

Le siège du CIO

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Si cette excursion vous donne soif, buvez une gargée d'eau!

ANIMATION HERE

La région Lausannoise a besoin d'environ 36 milliards de litres d'eau potable par année, soit le contenu de 14'400 piscines olympiques! Cette eau est utilisée par les ménages (environ 162 litres par jour et par personne). Savez-vous d'où vient cette énorme quantité d'eau?

© Bureau Relief 2013 | données EauService

Pour approvisionner Lausanne et 16 communes environnantes, Eauservice, l'organie responsable de la production et de la distribution de l'eau potable, capte des sources du pied du Jura, du Jorat et surtout du Pays d'Enhaut et prélève également de l'eau dans le lac de Bret et dans le Léman (à Lutry et Saint-Sulpice). Selon où vous habitez ou logez, l'eau provient plutôt des sources ou de l'une des usines de traitement.

Le siège du CIO

Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

La STEP de Vidy

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

STEP Vidy: en première ligne dans le combat contre les micropolluants

Douche et bain, soins du corps, vaisselle, lessive, entretien du ménage, médicaments... la plupart des produits que nous utilisons quotidiennement contiennent des substances synthétiques qui finissent dans les canalisations et, en fin de compte, dans les rivières et les lacs. Si les stations d'épuration (STEP) sont très efficaces pour dégrader les polluants d'origine naturelle, la plupart d'entre elles ne sont pas encore équipées pour éliminer ces substances synthétiques. Pourtant, elles constituent une source de pollution, même à très faible concentration (de l'ordre du micro- ou du nano-gramme par litre) d'où leur nom de "micropolluants". Puisque les effets à long terme sur les écosystèmes aquatiques ou sur les êtres humains sont encore mal connus, il semble judicieux de réduire au maximum les apports des micropolluants.

© www.lausanne.ch/micropolluants

La STEP de Vidy a mené des essais pilotes pour le traitement des micropolluants dans le cadre du projet "Stratéhie MicroPoll" de l'Office fédéral de l'environnement. Les résultats sont concluants: avec un traitement adapté (ex. ozonation et absorption sur du charbon actif), la charge des micropolluants peut être fortement réduite.En savoir plus

  

Plus d'information sur le site energie-environnement.ch

Aved des gestes simples, vous aussi pouvez contribuer à réduire la charge des micropolluants:

La STEP de Vidy

Menu

Question

blablablabla

Justification de la réponse


Prochain Poste!

La Chamberonne

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Les secrets cachés de la Chamberonne

La Chamberonne est un affluant typique du Léman, formé par la rencontre entre la Sorgeet la Mèbre qui prennent respectivement leur source à 590 m et 800 m dans la molasse du Gros-de-Vaud et du Jorat. Le cours d'eau traverse un paysage d'abord très agricole puis de plus en plus urbain. Entre Crissier et l'EPFL, le cours d'eau est même en grande partie enterré. En s'approchant des rives du lac, la Chamberonne perd ainsi progressivement son naturel.

Cette artificialisation a aussi un impact sur la qualité de l'eau. Si l'embouchure de la Chamberonne est sans doute un endroit idyllique, il ne faut cependant pas oublier que les eaux de cette rivière sont chargées de substances qui - même à des concentrations très faibles - sont considérées comme polluantes.

Concentrations de Diazinon

© L. Rossi et L. Chesaux 2013 | modifié par Bureau Relief 2013

Concentration de Diazinon (insecticide utilisé par exemple pour la culture du colza, des fruits et légumes et les terraisn de sport) dans la Chamberonne lors d'épisodes de pluie. Cette substance est très toxique pour les microinvertébrés des cours d'eau. Les concentrations (en vert) augmentent en suivant les précipitations et donc le débit (en bleu) indiquant un effet de lessivage des surfaces. En dehors des épisodes de pluies, les concentrations mesurées sont nulles.

La Chamberonne a fait l'objet de plusieurs études liées à la gestion des crues ou à la qualité de ses eaux. On a mesuré par exemple récemment les concentrations de micropolluants d'origine agricole, urbaine et industrielle. Il s'agit de produits synthétiques (pesticides, substances antibactériennes, additifs industriels) qui peuvent représenter un risque pour les écosystèmes aquatiques et, dans certains cas, pour la santé humaine. L'objectif de ce type d'études est non seulement de mesurer le degrés de pollution, mais aussi de développer des outils de gestion pour préserver le milieu naturel afin que l'image idyllique n'ait pas un arrière-goût amer. En savoir plus

  

Référence: Rossi L., Chesaux L.(2013). Sources diffuses de micropolluants dans le Léman: Etude de bassins versants spécifiques et définitions d'outils d'extrapolation. Rapport d'étude de l'EPFL, laboratoire de technologie écologiques (ECOL), sur mandant de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). EPF Lausanne, 101 p. + Annexes.

La Chamberonne

Menu

Question

La concentration de Diazinon (insecticide) dans la Chamberonne augmente lors d'épisodes pluvieux. Pourquoi?

Le lessivage est le transport des éléments du sol (sédiments, engrais, pesticides, etc.) par les eaux de surfaces (pluie). Ce phénomène a deux conséquences: 1) Appauvrissement et dégradation des sols lessivés 2) Pollutions des cours d’eau et apports sédimentaires. Certaines pratiques agricoles peuvent favoriser ou au contraire lutter contre ce phénomène : sens des sillons de labour, présence de zones tampons, etc.


Prochain Poste!

L'allée de Dorigny

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Préférez-vous la natation ou la course à pied? Il y a 11'000 ans, vous n'auriez pas eu le choix: le lac était 10 mètres plus haut et recouvrait tout jusqu'à la route

Lausanne n'est pas faite que de pentes raides, mais aussi - parfois - de belles étendues naturellement planes. L'homme a bien exploité ces terrasses comme zones de loisir (Parc de Milan, terrains de sports de Dorigny ou de Chavannes), de transport (avenue de Cour, autoroute et giratoire de Maladière) ou encore pour construire l'EPFL et l'UNIL.

On peut observer à Lausanne trois hauteurs de terrasses différentes, chacune correspondant à un ancien niveau du lac. Le niveau le plus haut, 30 mètres au-dessus de l'actuel (parc de Milan, EPFL), est un peu spécial. Ces terrasses se sont formées sur le flanc du glacier du Rhône qui occupait encore il y a 24'000 ans la cuvette du Léman, en faisant comme un immense barrage entre Pully et Ecublens.

Une fois le glacier disparu, le Léman prend sa place. Mais à Genève, l'embouchure du lac n'est pas entièrement creusée. Le niveau de l'eau se stabilise d'abord à 385 mètres: à cette altitude se forme la terrasse de 10 mètres, ce qui correspond à peu près à la hauteur de la route contonale. A Genève, le Rhône creuse toujours son lit, mais lentement: à l'époque romaine, le Léman est encore 3 mètres plus haut qu'aujourd'hui. Cette terrasse, occupée par les terraisn de sport, est marquée par le premier petit talus qui les sépare de la plage actuelle. A présent, le niveau du lac varie encore, mais artificiellement, grâce aux écluses du Seujet installées sur le Rhône à Genève.

Faites de l'ordre dans les terrasses!

© Bureau Relief 2013

© Bureau Relief 2013

L'allée de Dorigny

Menu

Question

Nous avons parlé de terrasses... mais au fait, c'est quoi une terrasse?

Le dépôt des alluvions transportées par les eaux troubles des rivières a eu lieu lors des périodes de glaciation de l’ère quaternaire : les eaux venant du front glaciaire, en amont, et transportant une grande quantité de matériaux remblayèrent leur lit ; en période interglaciaire, les eaux de fonte creusèrent ces dépôts, formant ainsi des terrasses.


Prochain Poste!

La moraine de Dorigny

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Depuis la dernière glaciation, il y a des bananes à Lausanne

L'Unithèque, le bâtiment qui abrite la bilbiothèque cantonale et universitaire, porte le surnom sympathique de Banane à cause de sa forme courbe. L'architecte a en effet choisi de suivre la courbure naturelle de la colline qui se trouve à l'arrière. Une colline allongée, parrallèle au lac, qu'est-ce que cela peut bien être? Si vous avez suivi la balade depuis le début, la réponse ne doit pas être trop difficile à trouver: c'est une moraine laissée là lors du dernier passage du glacier du Rhône.

© Bureau Relief 2013 | fond Swisstopo

Ces rivières (en bleu) "ne coulent pas droit!"

© Bureau Relief 2013 | fond Swisstopo

Les bananes soulignent les principales crêtes morainiques de la région lausannoise.

© Bureau Relief 2013 | fond Swisstopo

Vous arriverez mieux à les situer avec quelques noms.

Lac Léman actuel Unithèque Il y a 25'000 ans, le glacier du rhône recouvrait toute la région. Puis, une période de réchauffement entrainele retrait du glacier jusqu’à la hauteur de Dorigny. Le glacier cesse son recul durant une période plus froideet dépose sur sa bordure le matériel rocheux qu'il transporte.Ce materiel s'accumule et forme une moraine. Un nouvel adoucissement du climat entraîne un autre recul glaciaire. Le glacier laisse derrière lui une moraine dont la forme rapelle une banane. Le bâtiment de l'Unithèque doit donc sa forme à la moraine abandonnée par le glacier.

© F. Rouiller – IGD 2013

La moraine de Dorigny est loin d'être la seule "banane" de la région de Lausanne. A chaque fois que l'immense glacier a fait une pause dans son retrait progressif, il a laissé de plus ou moins gros ammas de matériaux meubles. Et souvent, ces crêtes de moraine ont obligé les rivières à faire d'étonnants contours. Pour en voir un exemple, observez en passant le cours bien sinueux que suit la Chamberonne.

La moraine de Dorigny

Menu

Question

Dans ce poste on parle beaucoup de moraine. Mais en fait la moraine c'est...

Une moraine est un amas de débris rocheux, érodé et transporté par un glacier ou par une nappe de glace. Certaines moraines sont observables au cours de leur transport, sur ou dans la glace, d'autres sont déposées sur le sol sous-jacent, traces d'anciens glaciers : les matériaux qui se détachent des versants de la montagne sont véhiculés par le glacier et déposés lorsque celui-ci fond, généralement à la même altitude, d'où un empilement rocheux.

Prochain Poste!

UNIL - Mouline

Retour Menu

© Bureau Relief 2013

Parcourir la géologie suisse en quelques pas!

Swiss Rocks

© L. Grangier – IGD 2016 2015

Le bâtiment argenté face à vous habrite la Facutlé des sciences sociales et politiques et la Faculté des géosciences et de l'environnement (FGSE) de l'Université de Lausanne. La FGSE est la plus jeune faculté de l'Université, puisqu'elle a été créée en 2003, dans le sillage des grands bouleversements du paysage universitaire de l'arc lémanique (synergies, transferts et regroupements impliquant les universités de Genève et Lausanne, ainsi que l'EPFL)

En 2013, la FGSE fêtait donc ses 10 ans! A cette occasion est née l'idée de créer une exposition géologique au pied du bâtiment. SWISS ROCKS à été inaugurée tout recemment et permet de parcourir en quelques pas les différentes couches géologique que l'on trouve en Suisse!

Pour en savoir plus sur la FGSE...

© Université de Lausanne 2015

UNIL - Mouline

Menu

Question

Sur le sentier géologique qui se trouve devant le bâtiment Géopolis, une pierre verte, est encore utilisée aujourd'hui pour faire des poêles à bois. Quel est son nom?

Le terme « pierre ollaire » regroupe des roches métamorphiques de type majoritairement ultrabasique. D’un point de vue physique, elles présentent des caractéristiques particulières, puisqu'à la fois résistantes et molles, donc relativement façonnables à l’aide d’outils simples. De plus, ces roches possèdent une capacité calorifique élevée. De nos jours, elle est également employée dans la fabrication de poêles et cheminées, grâce à sa capacité à emmagasiner la chaleur.


Retour à la carte