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Laura Neville
Chercheuse FNS Senior
À l'IGD jusqu'en 2024

Laura Neville

Bio

Laura est une chercheuse senior au sein de l'équipe de recherche M3, travaillant sur le projet FNS "Cultural Flagships : Pathways, Practices and Politics of a Global Urban Type".

Elle a obtenu un doctorat en géographie à l'Université de Lausanne. Avant de rejoindre l'IGD, elle a obtenu un MSc en urbanisation et développement à la London School of Economics and Political Science, un master en anthropologie et sociologie à l'Université Libre de Bruxelles et un bachelor en géographie à l'Université de Lausanne. En 2012-2013, elle a suivi la dernière année de son bachelor à l'Universidad de Chile, à Santiago. Elle a été doctorante invitée à l'Universidad de Cartagena, en Colombie, et au Centre of Latin American Studies, à l'Université de Cambridge, au Royaume-Uni, grâce à une bourse Doc.Mobility du FNS.

Recherches

En tant que géographe sociale et urbaine féministe, ses recherches portent sur les changements environnementaux urbains, les nouvelles formes d'habitation et l'urbanisme global, et plus particulièrement sur les processus incarnés et la vie quotidienne dans les villes d'Amérique latine (Colombie, Chili).

Dans sa recherche doctorale, elle développe une lecture de la fabrication quotidienne des villes à travers les déchets. S'appuyant sur des recherches ethnographiques à Cartagena de Indias, en Colombie, elle examine la manière dont les socio-matérialités des déchets sont constitutives de l'appartenance urbaine et des politiques relationnelles de placemaking. En se concentrant sur les pratiques quotidiennes des habitants de Cartagena avec les déchets, elle analyse comment, à travers les processus corporels, les politiques relationnelles de placemaking sont continuellement mises en œuvre, contestées et façonnées. Ses recherches montrent que les habitants de Carthagène s'engagent dans des politiques relationnelles de placemaking par et à travers les déchets pour contourner les conditions quotidiennes de violence et les structures de pouvoir qu'ils habitent et pour affirmer différentes formes d'appartenance urbaine. La thèse met en évidence la manière dont les inégalités historiques sont intimement liées à des toxicités corporées en termes de classe, de race et de genre à Cartagena alors que ses habitants sont confrontés à des défis en constante évolution en matière de déchets.

Au sein de l'équipe de recherche M3 de l'IGD, elle a débuté un nouveau projet sur les projets culturels iconiques à Santiago du Chili. Elle s'appuie sur des perspectives et des méthodes féministes pour étudier la manière dont les projets culturels iconiques sont vécus et transformés au quotidien contre les formes passées et présentes de violence urbaine.

En 2022-23, elle a bénéficié, avec Silke Oldenburg, d'un programme Agora du Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS) (Université de Bâle). Le projet de communication intitulé "Urban Waterworlds" a développé des promenades environnementales urbaines avec et parmi les jeunes urbains en Suisse (Bâle et Lausanne) et en Colombie (Cartagena de Indias).

Avant de rejoindre l'IGD, elle a étudié les politiques de logement, les formes de logement des populations migrantes à Santiago du Chili et l'accès au logement auto-construit dans la ville minière d'Antofagasta, dans le nord du Chili.