Résumé: |
L’éclairage public est un domaine en pleine mutation et vit une véritable période charnière à cause de changements importants dans la conception de l’espace public, dans les technologies, dans la politique et dans la protection de l’environnement et des ressources. Les exigences que le citadin a envers l’éclairage public se sont multipliées : depuis le début des années 1980, il s’est ainsi transformé, et continue de le faire, d’un service sécuritaire et fonctionnel, en un service multifonctionnel.
Nous nous sommes demandés s’il était possible de diminuer considérablement l’impact environnemental (consommation énergétique et pollution lumineuse), tout en maintenant, voire améliorant, la qualité de ce service. Des mesures pertinentes pour réduire ces impacts sont proposées par plusieurs organisations. Il nous fallait trouver des critères pour estimer la qualité de ce service. Afin de tenir compte de la complexité de ce domaine, nous avons élaboré une grille d’évaluation, qui subdivise l’éclairage public en quatre niveaux (technique, symbolique, gestion/organisation, communication), et à l’aide de laquelle l’éclairage public de Lausanne et sa gestion ont été analysés.
Ainsi, nous avons pu observer qu’une diminution considérable de l’impact environnemental n’exclut pas l’amélioration de la qualité du service fourni. Néanmoins, il s’agit d’un domaine où les changements prennent du temps. Le progrès des changements dépend non seulement de l’efficacité de la mise en œuvre des modifications et des collaborations exploitant des synergies entre différents acteurs, mais notamment du budget à disposition. Nous nous sommes également rendus compte que pour le domaine de l’éclairage public, la communication est aujourd’hui un aspect indispensable, notamment pour encourager la population et les institutions à faire des économies d’énergie. |