Résumé: |
Le modèle du « tout automobile », pendant longtemps considéré comme une panacée pour le système économique et la vie des gens, est aujourd’hui décrié. Le recours massif à la voiture individuelle génère dans la plupart des grandes villes une forte problématique de mobilité. Les nuisances associées à son usage sont largement traitées dans la littérature. La pollution atmosphériques, la congestion généralisée, la dégradation du cadre de vie, ou encore les nuisances sonores, juste pour en citer quelques unes. Dans ce sens, les politiques de transport se heurtent à la tâche complexe de trouver des solutions qui puissent résoudre, ou réduire, les problèmes existants. Plusieurs stratégies ont été élaborées dans le monde et nous pouvons essayer de les regrouper en trois catégories : le co-voiturage ; le report modal ; l’aménagement urbain. C’est le report modal qui sera traité dans le cadre de ce travail de recherche. Pratique largement diffuse en Suisse, le report modal vise un rééquilibrage entre les parts de marché des divers modes de transport et donc un transfert de la clientèle vers les transports en commun et les modes lents (marche, vélo). Revenir à changer un comportement signifie comprendre d’abord les raisons qui sont liées à son choix. Ici, on souhaite investiguer les déterminants du choix modal entre paramètres instrumentaux (comme les temps et les coûts de déplacement) et paramètres symboliques et cognitifs. |