Résumé: |
La ville contemporaine fait face à de nombreux enjeux pour répondre à la perspective du développement urbain durable. Il s’agit de maitriser l’urbanisation en densifiant la ville, de développer la mobilité douce et de redonner une urbanité à la ville afin de la rendre plus durable et attractive. C’est dans cette perspective que s’inscrit ce mémoire qui vise à étudier le potentiel de l’urbanisme végétal et de la marche pour répondre aux exigences d’une ville dense et qualifiée. Il propose d’étudier les modalités de la relation entre végétal et marche afin de comprendre dans quelle mesure ils peuvent requalifier la ville et ce aux différentes échelles du territoire. En effet, la marche urbaine se voit encouragée par divers mécanismes et sous plusieurs conditions qui peuvent, dans une certaine mesure, être remplies par l’aménagement végétal. Le projet de la Voie Verte d’Agglomération, futur axe de mobilité douce qui traverse l’agglomération franco-valdo-genevoise, est pris comme cas d’étude pour illustrer les potentialités de cette relation entre urbanisme végétal et marche urbaine. La Voie Verte offre ainsi un nouveau type d’espace public, le parc linéaire, qui tire parti des densités imposées par la ville contemporaine et répond à une forte demande de nature en ville. Elle permet de requalifier les espaces au niveau du quartier mais aussi de relier les différentes parties de l’agglomération, rendant ainsi la ville plus lisible. |