Résumé: |
Inscrit dans le vaste champ d’études du géopatrimoine menées à l’Institut de géographie et durabilité de l’Université de Lausanne, ce travail de mémoire vise à améliorer les connaissances concernant les acteurs impliqués dans la gestion du patrimoine géo(morpho)logique. L’acteur concerné par cette recherche est le Club Alpin Suisse (CAS), actif depuis 1863 dans l’espace alpin. Il participe d’une part à la promotion des sports de montagne, d’autre part s’engage activement à la protection de ce milieu.
Pour obtenir les résultats, organisés en trois volets, l’étude de la revue « Les Alpes » et des entretiens avec des personnes engagées au sein du CAS ont été nécessaires. Le premier volet présente tout d’abord l’évolution de la prise en considération de la composante géomorphologique dans la vie du club sur un intervalle d’un siècle. Le deuxième volet cherche à comprendre la place actuelle des objets géomorphologiques dans la politique du CAS et le troisième volet propose d’intégrer la notion de géopatrimoine aux cabanes de montagne.
Le sport semble occuper une place prépondérante au sein de l’association. Cependant, les composantes géomorphologiques font l’obet de nombreuses recherches scientifiques et plusieurs initiatives de patrimonialisation de formes géomorphologiques ont déjà vu le jour. Or, développer un programme global de géotourisme dans les cabanes de montagne est encore utopique. En effet, les préoccupations actuelles autour des cabanes concernent leur rénovation et l’entretien des sentiers causé par le réchauffement climatique.
|