Résumé: |
Ce mémoire s’appuie sur un travail de terrain fait au sein de la communauté Eotopia afin d’analyser dans quelle mesure la définition de la religion développée par Émile Durkheim peut-être appliquée à l’engagement écologique des habitant.e.s de l’écovillage Eotopia. J’ai pour cela utilisé trois axes d’analyse que l’on retrouve dans l’ouvrage de Durkheim, Les Formes élémentaires de la vie religieuse: les croyances, les rites et la cohésion sociale. Les résultats de ce travail montrent de nombreuses équivalences entre le quotidien des éotopien.ne.s et la définition durkheimienne de la religion. En effet, les croyances communes - le véganisme, l’économie du don, le consentement, l’égalité et l’écologie - sont très présentes et exprimées à travers des rites au quotidien, qui vont du simple fait d’enlever ses chaussures à des cérémonies plus élaborées. Ces croyances relient les participants qui se sentent connectés les uns aux autres, mettant ainsi en évidence la cohésion sociale provoquée par la religion. |