Résumé: |
Ce mémoire s’intéresse à l’Assemblée de la transition, démarche participative qui eut lieu à l’Université de Lausanne et dont le mandat était d’édicter des mesures pouvant ramener l’impact de l’Université au sein des limites planétaires tout en respectant sa mission sociale. Au vu de l’exigence de de mandat, ce travail tente d’analyser l’impact du dispositif de l’Assemblée et de son organisation sur l’élaboration des mesures par les membres. À travers le recours au tirage au sort, la démarche se veut représentative de la diversité des membres de la communauté universitaire et constitue le premier axe de recherche de ce travail. Également, l’Assemblée en tant qu’espace clos et souverain représente le second axe de recherche de ce travail. Le rapport final de l’Assemblée, constitué de 146 pistes d’action, démontre l’efficacité des membres qui ont élaboré les mesures. Cependant, ce résultat est à contraster avec le fait que le dispositif n’a pas permis l’émergence de débat au sein de cette instance participative et permet de se questionner sur la véritable fonction de l’Assemblée de la transition. |