Résumé: |
La reconnaissance des territoires des autochtones et des communautés locales prend une importance capitale dans un monde où la conservation de la biodiversité et la justice sociale deviennent des impératifs globaux. Dans ce contexte, certaines populations villageoises gabonaises, essentiellement dépendantes de leurs territoires pour leur survie et leur culture, font face à des pressions territoriales croissantes. Par le biais de diverses stratégies, elles cherchent à obtenir une sécurité foncière leur permettant de préserver leur patrimoine bioculturel et leurs modes de vie traditionnels. Caractérisées par une grande vulnérabilité, ces communautés villageoises naviguent dans un paysage complexe dans lequel une multitude d’enjeux économiques, politiques et éthiques s’entremêlent. L'étude vise à révéler les dynamiques et influences de reconnaissance territoriale explorant divers enjeux au niveau national, ainsi que les perspectives villageoises. Les résultats de l'étude illustrent la complexité des processus de reconnaissance territoriale, tiraillés entre des aspirations communautaires profondes souhaitant une gestion autonome et respectueuse de l'environnement, et les politiques territoriales orientées par des desseins de développement. Cette étude souligne l'importance de soutenir les droits fonciers des communautés villageoise gabonaises pour la préservation de leurs patrimoines bioculturels et de leurs modes de vie. À travers ce prisme, ce travail contribue à un dialogue vital sur les stratégies pour renforcer la sécurité foncière et promouvoir des développements respectueux des droits et des cultures villageoises et communautaires. |