| Résumé: |
En Suisse, depuis les années nonante, le potentiel de reconstruction de la ville sur la ville que représentent les friches urbaines a été mis en évidence, suivant le paradigme du développement durable. Ce dernier prône aussi une approche patrimonialisante face à l’existant. Cependant, la reconquête de ces terrains en friche implique d’opérer des choix entre ce qui mérite d’être conservé et ce qui peut disparaître. Cette problématique est appliquée au projet de Malley-Centre. Les concepts clés ont été dégagés en réalisant une revue de la littérature ; l’analyse des documents de planification a permis de définir les enjeux qui incombent au périmètre d’étude ; finalement, la compréhension du processus de patrimonialisation (choix et raisons qui les motivent) se base sur une série d’entretiens semi-directifs. Il apparaît que Malley-Centre est identifié comme un secteur idéal de densification. Afin de concilier cet objectif de densification et celui de logique patrimoniale, le projet de Malley-Centre propose de conserver quelques traces du passé et de réinterpréter les particularités du site, notamment les macro-architectures industrielles. Deux principales logiques de conservation sont en œuvre dans le projet : une première suit un raisonnement économique (concerne des activités industrielles ou logistiques récentes et performantes), une deuxième poursuit des raisons « patrimoniales », consensuelles au niveau des acteurs qui perçoivent en ces éléments des opportunités pour le nouveau quartier. La valorisation est imaginée de manière « active ». |
Mémoire [37 Mo]